Paola Ghinelli

Archipels littéraires : entretiens avec Chamoiseau, Condé, Confiant, Brival, Maximin, Laferrière, Pineau, Dalembert, Agnant

Mémoire d'encrier

Montréal, 2005

bibliothèque insulaire

   
bannzil kréyòl

parutions 2005

Archipels littéraires : entretiens avec Chamoiseau, Condé, Confiant, Brival, Maximin, Laferrière, Pineau, Dalembert, Agnant / Paola Ghinelli. - Montréal : Mémoire d'encrier, 2005. - 149 p. ; 19 cm.
ISBN 2-923153-42-1

NOTE DE L'ÉDITEUR : Dans ce recueil d'entretiens, Paola Ghinelli interroge les auteurs sur des aspects de leurs œuvres qu'ils ont rarement affrontés auparavant, tels que les contraintes d'ordre géographique et linguistique, l'intertextualité, et aussi leurs rapports avec la spatialité et la temporalité. Si les auteurs en viennent parfois aux lieux communs du discours critique, tels l'identité, l'exil, ou l'errance, la juxtaposition de leurs points de vue suscite des perspectives de lecture nouvelles et originales. Archipels littéraires enrichit la littérature « caribéenne francophone ». De précieux éclairages sont offerts aux chercheurs, lecteurs et amateurs de cette littérature francophone de la Caraïbe, considérée à juste titre, comme l'une des littératures les plus dynamiques de ces vingt dernières années.

Le lieu ne constitue une des relations possibles entre les œuvres que si on l'entend comme une des articulations de l'imaginaire des auteurs.

☐  Paola Ghinelli, Avant-propos, p. 11


“ Ce recueil est 
né d'un projet de thèse à l'université de Bologne sur la représentation du temps dans les littératures caribéennes francophones contemporaines ” (Paola Ghinelli). Pour étayer sa recherche, Paola Ghinelli a rencontré plusieurs écrivains majeurs de Martinique, de Guadeloupe et d'Haïti et a longuement dialogué avec eux — la transcription de ces entretiens soigneusement préparés constitue la matière du recueil.

Plus qu'une réflexion sur le temps et sa représentation, ces entretiens alimentent un questionnement sur la géographie littéraire, et soulignent les équivoques et malentendus qui fleurissent dès qu'on s'aventure à (sur-)qualifier une œuvre, en la rattachant à un ensemble plus large, ici noir, caribéen, francophone, …

Paola Ghinelli guide les entretiens jusqu'au point où les masques peuvent glisser et pressent, derrière la rigidité et la vanité de ces classifications, la présence fragile et tenace à la fois d'affinités qu'elle tente d'éclairer et de circonscrire ; mais, ajoute-t-elle en conclusion d'un bref avant-propos, “ je n'insisterai pas … sur les analogies possibles parmi les œuvres de ces écrivains, car l'essentiel serait peut-être de les dépasser pour ouvrir une nouvelle perspective ”.
COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • Paola Ghinelli, « Caraibi : Fort-de-France o la città invisibile », Milano : Unicopli (Le Città letterarie, 26), 2006
  • Marie-Célie Agnant, « Le livre d'Emma », La Roque d'Anthéron : Vents d'ailleurs, 2004

mise-à-jour : 3 septembre 2021

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