Gisèle Pineau

L'âme prêtée aux oiseaux

Stock

Paris, 1998

bibliothèque insulaire

      

des femmes et des îles
parutions 1998
L'âme prêtée aux oiseaux / Gisèle Pineau. - Paris : Stock, 1998. - 221 p. ; 23 cm.
ISBN 2-234-05010-3
Gisèle Pineau a participé (1999-2005) au jury du « Prix du Livre Insulaire » d'Ouessant ; elle en a présidé la première édition.

NOTE DE L'ÉDITEUR : Lorsque, venue de Guadeloupe, Sybille arrive à Paris avec son jeune fils Marcello, elle trouve hospitalité et affection auprès de Lila. Extravagante et merveilleuse Lila, tour à tour cocasse et pathétique, hantée par trop de souvenirs, qui, de sa voix gouailleuse de vieille actrice, redit l'éternelle rengaine des hommes, avec leur amour … Tant d'hommes au long de tant d'années — et Henry surtout, le fils d'une cuisinière noire et d'un riche propriétaire blanc des Caraïbes anglaises, rencontré dans la liesse de la Libération.

Mais, d'un bord à l'autre de l'océan, d'un bout à l'autre du temps la vie sépare ceux qui s'aiment — tout doucement sans faire de bruit ou dans le fracas des batailles, dans l'horreur des discriminations raciales.

Au delà de toutes les dénégations subsiste pourtant l'amour, cette âme prêtée aux oiseaux qui, de contes en légendes et de cœur en cœur, se rit des interdits, dénouant les jeux du destin et les tragiques vanités des hommes.

HUGO MARSAN : Gisèle Pineau explique son beau titre : “ Le Bon Dieu aurait confié à un oiseau une âme encombrante parce qu'elle engendre des sentiments et des émotions, des souvenirs et des envies — amours, chagrins et pleurs — mais cette âme ne mourait jamais, tout comme l'amour qui passe de cœur en cœur, d'île en île, sans fin … ”

 Le Monde des livres, 18 septembre 1998

FAYÇAL CHEHAT : […]

Tous les personnages de la romancière sont en quête d’une place juste, d’un bonheur, d’une chance, d’une porte de sortie joyeuse. Il est donc beaucoup question de voyages forcés, d’exils, de déracinements, d’amours construits ou brisés, de combats gagnés ou perdus … Il n’y a pas de place pour l’indifférence et la platitude dans les multiples histoires qui peuplent le roman. Gisèle Pineau reste égale à elle-même : c’est à dire excellente.

Africultures, 31 octobre 1998 [en ligne]

COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • « L'âme prêtée aux oiseaux », Paris : Librairie générale de France (Livre de poche, 15034), 2001
  • « L'âme prêtée aux oiseaux », Paris : Philippe Rey (Fugues), 2016
  • « A taste of eternity » translated by C. Dickson, Lubbock : Texas Tech University Press, 2014
  • « La grande drive des esprits », Paris : Le Serpent à plumes, 1993, 1999 ; Paris : Philippe Rey (Fugues), 2017
  • « L'exil selon Julia », Paris : Stock, 1996 ; Librairie générale de France (Livre de poche, 14799), 2000 ; HC éditions, 2006
  • « Chair piment », Paris : Mercure de France, 2002 ; Gallimard (Folio, 4033), 2004
  • « Fleur de Barbarie », Paris : Mercure de France, 2005 ; Gallimard (Folio, 4569), 2007
  • « Mes quatre femmes », Paris : Philippe Rey, 2007
  • « Morne Câpresse », Paris : Mercure de France, 2008 ; Gallimard (Folio, 5008), 2010
  • « Ady, soleil noir », Paris : Philippe Rey, 2021
  • Paola Ghinelli, « Entretien avec Gisèle Pineau », in Archipels littéraires, Montréal : Mémoire d'encrier, 2005
Sur le site « île en île » : dossier Gisèle Pineau

mise-à-jour : 9 février 2021

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