La croisière du
Snark, San Francisco-Sydney : le Pacifique à la
voile / Jack London ; présentation et traduction
par Eric Vibart. - Rennes : Éd. Ouest-France, 2002.
- 511 p. : ill., cartes ; 23 cm. -
(Bibliothèque de la mer).
ISBN 2-7373-3036-X
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But the
Snark is at hand, let me tell you again !
'Tis your glorious duty to seek it !
☐ Lewis
Carroll, The hunting of
the Snark, Fit the fourth : The hunting |
En embarquant en 1907 sur le Snark pour
les îles Hawaii, les Marquises, Tahiti, Raiatea, Bora Bora,
les Samoa, les Fidji, les Nouvelles Hébrides et les Salomon,
Jack London, accompagné de sa femme Charmian,
suivait l'exemple de Slocum
et les traces de Melville
et Stevenson.
A peine
débarqué à Nuku Hiva, il se rend dans
la vallée de Taïpi [Typee] : « Petit
garçon, j'ai lu un livre d'Herman Melville qui portait ce
titre : Typee,
et ces pages m'ont fait rêver pendant des heures. Et pas
seulement rêver. Je décidai que tôt ou
tard, d'une manière ou d'une autre une fois que j'aurais
gagné en force et en âge, j'irais moi aussi dans
la vallée de Typee. Car ce livre fit saisir à ma
jeune conscience toutes les merveilles du monde, ces merveilles qui
m'ont conduit dans bien des pays, et dont la séduction ne
s'est jamais affadie ».
Plus tard d'autres, comme Alain Gerbault, sont partis
guidés par les récits de Jack London. A
l'époque, le Snark naviguait toujours,
reconverti dans le commerce des îles en
Mélanésie ; Alain Gerbault eut
l'heureuse surprise de l'apercevoir tirant des bords au large de
Port-Vila : « Je le voyais pour
la première fois, et cependant je le reconnus au premier
coup d'œil. C'était le Snark,
le Snark de Jack London, sur lequel un de mes
auteurs préférés avait fait en 1907
une si belle croisière » 1.
Cette nouvelle
édition de « La croisière du
Snark » ne se justifie pas seulement par l'apport
d'une nouvelle traduction (œuvre d'Eric Vibart, homme de mer
et de lettres) ; elle s'enrichit en outre des 119
photographies prises pendant la navigation, telles qu'elles figuraient
dans l'édition originale (New York : Macmillan,
1911).
Introduction, postface et un
jeu d'annexes complètent utilement cette
réédition.
1. |
« Sur la route du
retour » in Seul
à travers l'Atlantique et autres récits, Paris :
Bernard Grasset, 1991. |
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SOMMAIRE
(résumé) |
- Introduction
: Le lieu géométrique du
chef-d'œuvre
- La
croisière du Snark
- Annexes :
Douze tableaux pour faire suite
à La Croisière du Snark
1. Se donner les moyens de partir : mille mots par jour
2. Trouver des équipiers : Martin Johnson
3. Roscoe Eames : « Marin comme je suis
danseuse égyptienne »
4. Hawai'i : troquer un incapable contre un assassin
5. Tahiti : la banqueroute évitée de
justesse
6. Naissance d'un chef-d'oeuvre : Martin Eden
7. Îles de la
Société : au coeur du mythe
océanien
8. Équipiers polynésiens : la tradition
des goélettes
9. Nouvelles-Hébrides et Salomon : la traite et le
troc
10. Sydney : la séparation de l'équipage
et le retour
11. Communiquer : « Jolomut Manilamut
Wretchful »
12. Publier La Croisière du Snark :
« Vous m'avez mis dans un beau
pétrin »
- Le Snark :
Ce bateau est né sous une
mauvaise étoile
- En guise
de postface : Joies de la plaisance
- Chronologie
de la croisère du Snark
- Bibliographie
succinte
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COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE |
- Jack
London, «
The cruise of the Snark »,
New York : Macmillan, 1911
- Jack
London, « La
croisière du Snark »
trad. par Louis Postif, Paris : Hachette, 1936
- Jack
London, « La
croisière du Snark » in Romans
et récits autobiographiques, Paris :
Robert Laffont (Bouquins), 1988
- Jack
London, « La
croisière du Snark »
trad. de Louis Postif et Charles-Noël Martin revue et
complétée par Frédéric
Klein, Paris : Phébus (Libretto, 225), 2006
- Jack
London, « La
croisière du Snark » trad. de Louis Postif et Paul Budker
révisée par Clara Mouche, in Aventures en mer, présentées
par Olivier Piéretié, Paris : Omnibus,
2014
- Jack
London, « La
croisière du Snark »
trad. de Louis Postif et Charles-Noël Martin revue et
complétée par Frédéric
Klein, préface de Jacques Gamblin, Paris : Libretto (Libretto, 198), 2016
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- Jack London,
« La
maison de Mapouhi » in Les morts
concentriques, textes
choisis et présentés par Jorge Luis Borges, Paris
: Retz,
Franco Maria Ricci (La Bibliothèque de Babel, 5), 1978
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mise-à-jour : 19 août 2021 |
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