Arnaldur Indridason

La femme en vert, traduit de l'islandais par Eric Boury

Éd. Métailié

Paris, 2006

bibliothèque insulaire
   
des femmes et des îles
Islande
îles noires

parutions 2006

8ème édition du Prix du Livre Insulaire (Ouessant 2006)
prix fiction
La femme en vert / Arnaldur Indridason ; trad. de l'islandais par Eric Boury. - Paris : Éd. Métailié, 2006. - 300 p. ; 22 cm. - (Bibliothèque nordique).
ISBN 2-86424-566-3

NOTE DE L'ÉDITEUR : Dans une banlieue de Reykjavik, au cours d'une fête d'anniversaire, un bébé mâchouille un objet qui se révèle être un os humain.

Le commissaire Erlendur et son équipe arrivent et découvrent sur un chantier un squelette enterré là, soixante ans auparavant. Cette même nuit, Eva, la fille d'Erlendur, appelle son père au secours sans avoir le temps de lui dire où elle est. Il la retrouve à grand-peine dans le coma et enceinte. Erlendur va tous les jours à l'hôpital rendre visite à sa fille inconsciente et, sur les conseils du médecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions.

L'enquête nous est livrée en pointillé dans un magnifique récit, violent et émouvant, qui met en scène, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, une femme et ses deux enfants. Une femme victime d'un mari cruel qui la bat, menace ses enfants et la pousse à bout.

Voici à nouveau le commissaire Erlendur et ses adjoints Elinborg et Sigurdur Oli dans un récit au rythme et à l'écriture intenses et poignants, aux images fortes et aux personnages attachants et bien construits. La mémoire est comme toujours chez Indridason le pivot de ce roman haletant, qui hante longtemps ses lecteurs.

Un Indridason grand cru !

EXTRAIT

Erlendur prit la direction du quartier le plus ancien de la ville, à côté du port, en pensant à Eva Lind et en méditant sur Reykjavik. C'était un provincial et c'est ainsi qu'il se percevait, bien qu'il eût passé la majeure partie de son existence dans cette ville qu'il avait vu s'étendre le long des criques et sur les collines au fur et à mesure que le reste du pays se vidait de sa population. Une ville moderne peuplée de gens qui ne voulaient plus vivre dans les campagnes, dans les ports de pêche, ou bien qui n'en avaient plus la possibilité et avaient déménagé pour commencer une nouvelle vie. Mais ils avaient perdu leurs racines et se trouvaient confrontés à leur absence de passé ainsi qu'à un avenir incertain. Erlendur, quant à lui, ne s'était jamais senti bien dans cette ville.

Il avait toujours eu l'impression d'être un étranger 1.

p. 42
       
1. Le prénom de l'inspecteur, Erlendur, signifie également étranger en islandais (NdT).
COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • « Einvígið », Reykjavík : Vaka Helgafell, 2011
  • « Le duel », Paris : Points (P4093), 2015
  • « Le duel » Erlendur Sveinsson, 1, Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2014
  • « Les nuits de Reykjavik » Erlendur Sveinsson, 2, Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2015
  • « Le lagon noir » Erlendur Sveinsson, 3, Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2016 ; Paris : Points (P4578), 2017
  • « Les fils de la poussière » Erlendur Sveinsson, 4, Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2018
  • « Les roses de la nuit » Erlendur Sveinsson, 5, Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2019
  • « La cité des jarres » Erlendur Sveinsson, 6, Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2005
  • « La voix » Erlendur Sveinsson, 8, Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2007
  • « L'homme du lac » Erlendur Sveinsson, 9, Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2008
  • « Hiver arctique » Erlendur Sveinsson, 10Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2009 ; Paris : Points (P2047), 2010
  • « Hypothermie » Erlendur Sveinsson, 11Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2010
  • « La rivière noire » Erlendur Sveinsson, 12, Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2011
  • « La muraille de lave » Erlendur Sveinsson, 13, Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2012
  • « Etranges rivages » Erlendur Sveinsson, 14, Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2013
  • « Dans l'ombre » Trilogie des ombres, 1, Paris : Métailié, 2017
  • « La femme de l'ombre » Trilogie des ombres, 2, Paris : Métailié, 2017
  • « Passage des Ombres » Trilogie des ombres, 3, Paris : Métailié, 2018
  • « Ce que savait la nuit » Konrad, 1,  Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2019 ; Paris : Points (P5125), 2020
  • « Les fantômes de Reykjavik » Konrad, 2, Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2020
  • « La pierre du remord » Konrad, 3, Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2021
  • « Bettý », Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2011
  • « Le livre du roi », Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2013
  • « Opération Napoléon », Paris : Métailié (Bibliothèque nordique), 2015

mise-à-jour : 29 avril 2021

   ACCUEIL
   BIBLIOTHÈQUE INSULAIRE
   LETTRES DES ÎLES
   ALBUM : IMAGES DES ÎLES
   ÉVÉNEMENTS

   OPINIONS

   CONTACT


ÉDITEURS
PRESSE
BLOGS
SALONS ET PRIX