Chants du voyage = Songs of
travel
[éd. bilingue] / Robert Louis Stevenson ; trad. de
l'anglais et annoté par Patrick Hersant. - Paris :
Les Belles lettres, 1999. - 168 p. ; 20 cm.
ISBN 2-251-44141-7
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Since long
ago, a child at home,
I read and
longed to rise and roam,
Where'er I
went, whate'er I willed,
One
promised land my fancy filled.
☐
To
an Island Princess |
La France
n'en finit pas de (re-)découvrir Stevenson et son
œuvre. La poésie n'avait jamais
été traduite ; grâce aux
Belles Lettres, cette incompréhensible lacune est
partiellement comblée.
L'occasion,
parmi d'autres, de belles escales dans le Pacifique insulaire (Hawaii,
Samoa, …) où le souvenir d'un air de
Schubert
accompagne la rêverie du vagabond :
« Bed
in the bush with stars to see, / Bread I dip in the
river — / There's the life for a man like
me, /
There's the life for ever ».
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NOTE
DE L'ÉDITEUR : Robert
Louis Stevenson, grand romancier que l'on connaît, est
également un grand poète. On conserve de lui de
nombreux recueils, dont ces Chants du voyage (Songs of Travel)
qui représentent la quintessence de son art
poétique.
Le poème
d'ouverture, « Le
vagabond », est non seulement
considéré comme l'un de ses meilleurs
poèmes, mais encore comme l'un des meilleurs
poèmes de la langue anglaise.
Les Chants du voyage
sont un merveilleux exemple de cette finesse littéraire que
Stevenson sait si bien cacher sous la simplicité et,
par-dessus tout, de son charme.
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CLAUDE-MICHEL CLUNY :
L'ailleurs est pour le jeune écrivain qu'est Robert Louis
Stevenson une nécessité plus qu'un
choix : il lui faut trouver sous de bienveillants climats une
parade à la maladie.
[…]
« Si notre
patience est notre gloire », la mort, elle, se
hâte. La mémoire ne cesse de s'interposer entre
hier et cette tangible absence de temps au cœur de chaque
fragile matin nouveau. Sans nulle amertume, ces poèmes de
l'auteur du magique Maître de Ballantrae
nous paraissent un peu comme des prières votives,
tôt accrochées aux branches, près du
fleuve « dont la rive est la fin de tout
voyage ».
☐ Lire, mars 1999 [en
ligne]
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COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE |
- « Songs
of travel and other verses » ed. by Sidney Colvin,
London : Chatto & Windus, 1896
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- « Dans les mers du Sud »,
Paris : Payot, 1995
- « Les pleurs de Laupepa :
En marge de l'histoire, huit années de troubles aux Samoa »,
Paris : Payot, 1995
- « Correspondance,
tome 2 : Lettres des mers du Sud »,
Paris : NiL éditions, 1995
- « La Chaussée des
Merry Men », Paris : Gallimard
(Folio 2€, 4744), 2008
- Fanny et
Robert Louis Stevenson, « Notre aventure aux Samoa »,
Paris : Phébus, 1994
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- « L'île
au trésor »
d'après le roman de Stevenson, adaptation et
scénario de Christophe
Lemoine, dessins de Jean-Marie Woehrel, Paris : Le Monde,
Grenoble :
Glénat, 2017
- Chanouga [Hubert Campigli], « Merry Men, Souvenirs d'une jeunesse écossaise » librement inspiré de The Merry Men de Robert Louis Stevenson, Genève : Paquet, 2022
|
- Alex Capus,
« Voyageur
sous les étoiles »,
Arles : Actes sud, 2017
- Gaspard-Marie
Janvier, « Quel
trésor ! »,
Paris : Fayard,
2012
- Sylvie
Largeaud-Ortega, « Ainsi
Soit-Île : littérature et anthropologie
dans les Contes des
mers du sud de Robert Louis
Stevenson », Paris : Honoré
Champion (Bibliothéque
de littérature générale et
comparée, 105),
2012
- Nakajima
Atsushi, « La mort de Tusitala »,
Toulouse : Anacharsis, 2011
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mise-à-jour
: 31 octobre 2022 |
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