Braises / Grazia
Deledda ; nouv. trad. de l'italien (Sardaigne) et postf. de
Fabienne-Andréa Costa. - Paris : Autrement, 1999. -
278 p. ; 22 cm. - (Littératures).
ISBN 2-86260-934-X
|
Ici traduit Braises,
le roman est intitulé Cenere
en italien ; la première traduction
française due à Georges Hérelle en
1905 donne naturellement Cendres.
|
NOTE
DE L'ÉDITEUR : Anania, “ fils de
la faute ”, abandonné à
l'âge de sept ans, garde peu de souvenirs de sa
mère : l'image floue de ses cheveux noirs et de ses
yeux clairs, et une étrange amulette attachée
autour de son cou. Il grandit dans le moulin de son père,
connaît ses premiers émois amoureux, part faire
ses études, traverse la mer. Mais une ombre le hante, une
obsession le travaille : retrouver cette mère
perdue qu'il aime et qu'il hait, qui lui fait honte, qu'il veut sauver.
Il quitte son île, terre d'exil et de songes, son
île abandonnée, et cherche sa mère, son
âme, sa vie. Entre les pleurs et les doutes, l'orgueil et la
pitié, Anania fait l'apprentissage de la maturité
et découvre, sous
la cendre de son
passé, l'étincelle de l'espérance.
❙ |
Grazia
Deledda a connu la célébrité
dès son premier roman, Anime
nude (1895).
Elle a reçu le prix Nobel de littérature en
1926 ; huit ans plus tard,
c'est Pirandello le Sicilien qui reçoit le prix :
en 1911, il avait
publié un roman, Suo marito,
où certains ont vu, sans doute à juste
titre, un portrait-charge de Grazia Deledda. |
|
LILI
BRANISTE : A mi-chemin entre les
souffrances du jeune Werther et les prémices de la
psychanalyse freudienne, Braises, dont l'auteur
obtint le prix Nobel en 1926, n'est pas à mettre au nombre
de ses romans majeurs. Jeune autodidacte sarde attachée
à chanter les murs, le folklore et la beauté de
son île, Grazia Deledda fait ici le récit du drame
d'un jeune homme torturé par l'abandon de sa mère
à l'âge de sept ans. Le petit garçon
devient un adolescent révolté, honteux
d'être l'enfant du péché,
obsédé par la recherche de cette mère
à qui il voue une passion ambiguë.
☐ Lire,
octobre 1999
|
COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE |
- «
Cenere », Roma : Nuova antologia,
1904
- «
Cendres » trad. par Georges Hérelle,
Paris : Calmann-Lévy, 1905
- «
Cenere » ed. riv. e corretta dall'autrice,
Milano : Fratelli Treves, 1910
- « Braises »
trad. par par Fabienne-Andréa Costa, Paris :
Cambourakis (Letteratura), 2018
|
- « Les
tentations », Toulouse : Ombres, 1989
- « Elias
Portolu », Paris : Autrement, 1997 ; Paris : Cambourakis
(Letteratura), 2019
- « Le
lierre sur l'arbre mort »,
Paris : Autrement, 1998 ; Paris : Cambourakis (Letteratura), 2020
- « Dans
l'ombre, la mère », Paris :
Autrement, 2000 ;
Paris : Cambourakis (Letteratura), 2019
- « Dans
le désert », Paris : L'Harmattan
(Les Introuvables), 2006
- « Le
fantôme du passé »,
Paris : L'Harmattan (Les Introuvables), 2006
- « Le
pays sous le vent », Paris : Autrement,
2006 ; Paris : Cambourakis (Letteratura), 2017
|
- Luigi
Pirandello, « Le
mari de sa femme », Paris :
Balland, 1986
- Elisabetta
Rasy, « Trois passions »,
Paris : Seuil, 1997 — La vie et
l'œuvre de Grazia Deledda et de deux autres femmes de lettres
italiennes : Ada Negri et Matilda Serao.
|
|
|
mise-à-jour : 8 avril 2020 |
|
|
|