Le lierre sur l'arbre mort / Grazia
Deledda ; trad. de l'italien (Sardaigne) et postf. par Fabienne Costa. - Paris : Autrement, 1998. -
240 p. ; 22 cm. - (Littératures).
ISBN 2-86260-835-1
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Grazia Deledda a connu la célébrité dès son premier roman, Anime nude (1895).
Elle
a reçu le prix Nobel de littérature en 1926 ; huit
ans plus tard, c'est Pirandello le Sicilien qui reçoit le
prix : en 1911, il avait publié un roman, Suo marito, où certains ont vu, sans doute à juste titre, un portrait-charge de Grazia Deledda.
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NOTE
DE L'ÉDITEUR :
“ C'est ainsi qu'elle avait grandi, comme le lierre enlace
le vieux tronc et se laisse emporter dans la tempête qui
l'abat. ” Annesa, enfant de nulle part, assiste au
déclin de la famille qui l'a recueillie. C'est elle, pourtant,
qui, sous le coup d'un destin tragique, précipite leur
inexorable chute et sa propre perte, comme le lierre qui tombe avec
l'arbre mort.
Autour de cette figure attachante et ambiguë
se nouent et se dénouent les conflits intérieurs des
personnages, tiraillés par des passions contradictoires,
attirés tour à tour par la transgression de la faute et
le désir de rédemption.
Écrit à l'aube du XXe siècle, Le Lierre sur l'arbre mort
parle d'un monde en train de dépérir et aborde les
thèmes de la décadence
— déchéance de la noblesse, effritement de la
famille, crise de la région — dans un climat de forte
tension dramatique. Le drame se joue dans l'île de Grazia
Deledda, la Sardaigne, peuplée de fêtes et de
légendes populaires. Dans les descriptions lyriques et
fantastiques de montagnes et de forêts, inquiétantes de
beauté sauvage, c'est toute la force de l'âme sarde,
farouche et passionnée, que nous sentons vibrer.
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COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE |
- « Der Efeu » (« L'edera »), Deutsche Rundschau (Berlin), février-mai 1907
- « Le lierre » (« L'edera »), La Revue bleue (Paris), juillet-octobre 1907
- « L'edera », La Nuova antologia (Roma), janvier-février 1908
- « L'edera », Roma : Tipografia Carlo Colombo (Biblioteca romantica), 1908
- « L'edera, dramma in tre atti » con Camillo Antona-Traversi, Milano : Fratelli Treves, 1912
- « Le lierre sur l'arbre mort »
trad. par Fabienne-Andréa Costa, Paris :
Cambourakis (Letteratura), 2020
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- « Les
tentations », Toulouse : Ombres, 1989
- « Elias
Portolu », Paris : Autrement, 1997 ; Paris : Cambourakis
(Letteratura), 2019
- « Braises », Paris : Autrement, 1999 ; Paris : Cambourakis (Letteratura), 2018
- « Dans
l'ombre, la mère », Paris :
Autrement, 2000 ;
Paris : Cambourakis (Letteratura), 2019
- « Dans
le désert », Paris : L'Harmattan
(Les Introuvables), 2006
- « Le
fantôme du passé »,
Paris : L'Harmattan (Les Introuvables), 2006
- « Le
pays sous le vent », Paris : Autrement,
2006 ; Paris : Cambourakis (Letteratura), 2017
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- Luigi
Pirandello, « Le
mari de sa femme », Paris :
Balland, 1986
- Elisabetta
Rasy, « Trois passions »,
Paris : Seuil, 1997 — La vie et
l'œuvre de Grazia Deledda et de deux autres femmes de lettres
italiennes : Ada Negri et Matilda Serao.
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mise-à-jour : 6 avril 2020 |
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