NOTE DE L'ÉDITEUR
: Poussières d'îles volcaniques perdues entre une mer et
un océan, situées à 7500 kilomètres de leur
« Mère-Patrie », la Martinique, la
Guadeloupe et ses dépendances demeurent presque exclusivement
tournées vers la France, au point de méconnaître
leurs voisines des Petites Antilles et de rester comme
étrangères au vaste archipel auquel elles appartiennent.
Différentes des autres îles, elles le sont par les hasards
de l'Histoire, ceux d'une colonisation « à la
française » qui a conduit à l'assimilation et
au métissage, mais aussi au déchirement de l'âme
créole.
Société duale, composite, souffrant de l'exil de ses
enfants vers l'Europe, la société antillaise est souvent
condamnée, et condamne les autres, à avoir
d'elle-même une image éparpillée. À son
propos, il est souvent question de crise, d'impasse, de vide politique.
À tel point que certains souhaiteraient voir leur île
prendre le large. Recherche d'une raison d'être ?
Fuite ? Lucidité ?
Auteurs
au sommaire : Jacques Canneval, Philippe Conrath,
Lambert-Félix Prudent, Fanta Toureh M'Baye, Vincent Placoly,
Marc Van Moere, Ary Ebroin, Georges Hardy, Myriam Cottias, Maurice
Burac, Yves Renard, Jean-Luc Bonniol, Jean Benoist, William Rolle,
Aimé Césaire, Simone Schwartz-Bart, Maryse Condé,
Michel Giraud, Michel Foucher, Yves Hardy, Alain Brossat, Alain
Ménil, Edith Kovats-Beaudoux, Allain Rollat, Jacques
Adélaïde-Merlande, Louis Doucet, Jacques Fred, Daniel
Bastien et Maurice Lemoine.
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COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE
- Maurice Lemoine, « Cinq Cubains à Miami », Paris : Don Quichotte, 2010
- Maurice
Lemoine (dir.), « Cuba : 30 ans de
révolution », Paris : Autrement (Monde,
HS 35), 1989
- Maurice
Lemoine, « Le mal antillais : leurs ancêtres les
Gaulois », Paris : Encre, 1982 ; Paris :
Jean-Claude Simoën, 1979
- Maurice
Lemoine, « Sucre amer : esclaves aujourd'hui dans les
Caraïbes », Paris : Encre, 1981
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