10ème
édition du Prix du
Livre Insulaire (Ouessant 2008)
ouvrage
en compétition |
La mer
nourricière 1890-1972 / Sylvain Rivière. -
Québec : Les publications du Québec, 2007. -
XIII-204 p. : ill. ; 24 cm. - (Aux Limites de la
mémoire, 15).
ISBN 978-2-551-19631-9
|
|
Si
les Blancs, dès leur occupation du territoire,
s'occupèrent à remplir leurs cales sans souci
d'épuisement de la ressource, l'Indien depuis toujours avait un
respect incommensurable de son environnement se composant à la
fois de son habitat et de son garde-manger, sachant ne pouvoir compter
sur aucun apport extérieur puisqu'il était alors seul
occupant de ce vaste pays.
☐ p. XI |
NOTE DE L'ÉDITEUR
: La mer a toujours joué un rôle vital dans l'histoire des
Québécois. Elle a d'abord permis à nos
ancêtres d’atteindre l'Amérique du Nord et de
s'établir de façon permanente sur le territoire qui est
le nôtre. Une population de pêcheurs s'est rapidement
installée le long des côtes avec la volonté
d'arracher à la mer ses trésors et d'assurer ainsi la
survie des habitants.
Le travail des pêcheurs a souvent été très
dangereux et leur vie a rarement été facile. Ils ont
dû affronter des flots déchaînés, le soleil
brûlant, des froids sibériens et parfois des naufrages
avec les grands malheurs qui s'y rattachent. Mais ils ont
persévéré dans leur dur labeur. Ces travailleurs
de la mer ont grandement contribué à forger la
personnalité collective des Québécois.
L'acharnement à la tâche, la ténacité face
à l'adversité, le goût de l'aventure, autant de
traits caractéristiques du peuple des marins.
Les photos de cet ouvrage illustrent les différents aspects de
cette vie laborieuse et les principaux éléments de leur
univers. Plongez dans l'atmosphère particulière qui
imprégnait ces villages où la majorité des gens
tirait sa subsistance du produit de la pêche. L'existence devait
constamment s'ajuster aux grands rythmes de la nature et surtout aux
conditions prévalant sur cette immensité liquide qui
miroitait, ondulait ou se déchaînait devant eux.
|
EXTRAIT |
 |
Pêche blanche à l'éperlan
Remontée
du filet à la pointe aux Canotes aux îles de la Madeleine.
Calé sous la glace, après y avoir pratiqué une
ouverture à la hache ou à la tranche,
le filet est retenu par des ancres aux embouts repérables par
des balises plantées aux extrémités, qui sont,
plus souvent qu'autrement, des petites épinettes comme on peut
le voir ici.
☐ Photo : auteur inconnu, vers 1970, collection privée Frédéric Landry.
|
|
COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE | | - Jean-Charles Fortin et Paul Larocque, « Histoire des îles de la Madeleine », Sainte-Foy (Québec) : Presses de l'Université Laval, 2003
- Frédéric Landry,
« Capitaines des hauts-fonds »,
Havre-Aubert (Îles de la Madeleine, Québec) :
La Boussole, 1991
- Gilles Matte, « Carnets des îles de la Madeleine », Montréal : Les Heures bleues, 2003
- Réginald Richard, « Les îles de la Madeleine : une
société distincte ? », Québec,
Éd. des Montants, 2002
|
|
|
mise-à-jour : 5 mai 2019 |

| |
|