Le discours des
mères martiniquaises, diglossie et
créolité : un
point de vue sociolinguistique / Christian March ;
préface
de Robert Chaudenson ; postface de Daniel Mengara. -
Paris :
L'Harmattan, 1996. - 283 p. : ill. ;
22 cm. -
(Sémantiques).
ISBN
2-7384-3973-X
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NOTE
DE L'ÉDITEUR
: Personne avant Christian March n'avait eu
l'idée — qui
tombe pourtant sous le sens — d'interroger les
mères sur
ce qu'elles entendent par langue
maternelle :
ne sont-elles pas les mieux placées pour savoir ce qu'elles
parlent et ce qu'elles disent à leurs enfants ? Pour les femmes
créoles des milieux populaires de la Martinique
à qui l'auteur a souhaité donner ici largement la
parole,
il n'y a pas à barguigner : le français
s'impose. Ce
qui ne va pas sans reconnaître que le créole est
une
langue, et qu'avoir deux langues maternelles, c'est mieux qu'une. ❙ | Socio-linguiste
franco-allemand, l'auteur se partage entre Nice, Stuttgart et
Fort-de-France. Amoureux d'Outre-mer, Christian March lui consacre une
thèse en sciences du langage soutenue en 1993. Tout en
enseignant l'allemand à Nice et à Neu-Ulm, il
poursuit
des travaux de pragmatique du discours avec application en formation
à la communication. |
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INSTITUT
D'ÉTUDES CRÉOLES ET FRANCOPHONES : L'auteur
publie ici l'essentiel de son doctorat soutenu en 1993. Il s'agit de
l'analyse d'enquêtes effectuées auprès
de mères martiniquaises au cours desquelles ont
été recueillis leurs témoignages sur
les langues (français et créole) et leurs places
respectives dans la société martiniquaises. On
peut constater que le français s'impose pour
l'éducation, mais elles reconnaissent aussi que le
créole est également une langue, et qu'avoir deux
langues maternelles, c'est mieux que d'en avoir une seule.
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mise-à-jour : 9 mai
2007 |
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