Louise / Didier Decoin. -
Paris : Seuil, 1998. - 377 p. ;
22 cm.
ISBN
2-02-030857-6
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NOTE
DE L'ÉDITEUR
: Joanne
Guiberry a quarante ans, un modeste salon de coiffure à
Saint-Pierre-et-Miquelon, une bouteille de whisky fétiche
héritée d'Al Capone, une mère qui vole des petites
cuillers dans les bars. Deux fois l'an, à chaque solstice,
Joanne s'envole au septième ciel en compagnie de son amant, un
voyageur de commerce américain.
Deux fois l'an aussi, de
l'autre côté de la mer, sur les rives de l'immense fleuve
Saint-Laurent, trois cent mille oies des neiges se posent dans un bruit
de tonnerre pour quelques semaines de festin pendant leur migration.
Comme
une passerelle entre le temps des solstices et le temps des oiseaux, il
y a Manon, une fille de vingt ans, étudiante et ravissante,
escortée d'une grande oie blessée : Louise.
Chacune
à sa façon, Manon et Louise vont faire
l'expérience de l'amour. Et, d'une manière plus
exceptionnelle, l'expérience de la mort. En passant du fleuve
à l'océan, du cap Tourmente aux brouillards du petit
archipel français qui dévisage l'Amérique, Manon
et son oie sauvage vont apporter à Joanne un nouvel élan
vers la liberté, une nouvelle idée du bonheur.
Et
peut-être une révélation : imaginons que la
vie ne soit pas tout à fait ce qu'on croit, imaginons qu'elle
soit beaucoup plus étonnante … ❙ | Scénariste
et écrivain, Didier Decoin est né en 1945 à
Boulogne-Billancourt. Lauréat du Prix Goncourt en 1977, pour John l'enfer,
il est membre de l'Académie Goncourt depuis 1995
— comme Secrétaire général dans un
premier temps, comme Président depuis 2020. |
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COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE |
- « Louise »,
Paris : Seuil (Points, 632), 1999
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- Lucile
Desblache, « L'oie
des neiges : l'animal migrateur et ses symboles. Didier
Decoin : Louise », in Bestiaire du roman contemporain
d'expression française, Clermont-Ferrand :
Presses universitaires Blaise Pascal (Cahiers de recherche du CRLMC),
2002 (pp. 103-112)
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mise-à-jour : 5 janvier 2021 |
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