Piergiorgio Di Cara

Île noire, traduit de l'italien par Serge Quadruppani

Métailié

Paris, 2003
bibliothèque insulaire
   
Méditerranée
îles noires

parutions 2003

6ème édition du Prix du Livre Insulaire (Ouessant 2004)
ouvrage en compétition
Île noire / Piergiorgio Di Cara ; trad. de l'italien par Serge Quadruppani. - Paris : Métailié, 2003. - 231 p. ; 19 cm. - (Suites).
ISBN 2-86424-478-0

NOTE DE L'ÉDITEUR : A Lipanusa, île de lave noire dont le nom imaginaire évoque de fameuses îles siciliennes, débarque Salvo, un policier de la Brigade anticriminelle de Palerme, sentimental et brutal, poète et voyou. Blessé, jusqu'à l'âme, par des tueurs de la mafia, il vient se reposer chez Mario, un ami d'enfance médecin. Peu après son arrivée, Toni, un marginal odieux et violent que Salvo n'a pas hésité à tabasser est assassiné. Salvo ne peut s'empêcher d'intervenir dans l'enquête qui concluait à un accident. Tandis que la tempête isole l'île, il rencontre la belle Iasmina et ne tarde pas à se demander s'il veut vraiment connaître la vérité. D'autant que son ami a un comportement étrange.

Le récit […] restitue l'intense et austère beauté d'un bout du monde soumis au choc des éléments et aux passions primordiales. L'atmosphère qu'il installe devrait longtemps hanter le lecteur.

SÉBASTIEN LAPAQUE : […] Premier roman traduit en français d'un écrivain de 35 ans qui s'est précédemment fait connaître comme policier antimafia. Un pur produit sicilien de la « génération Camilleri », qu'on goûte volontiers pour son folklore et ses paysages.

Le Figaro magazine, 20 septembre 2003

EXTRAIT

Nous arrivons. C'est la faute de Toni, ce cornard, si j'ai pas pu profiter de la scène de l'approche de l'île, que Mario m'a dit qu'elle était spectaculaire … tu te retrouves devant trois sommets unis par de minces bandes de terre … puis tu t'approches, et alors, tu vois une espèce de montagne, haute … elle doit faire dans les cent cinquante mètres, une chose de ce genre, en somme, et elle est toute noire et … comment je peux te dire … abrupte, hérissée … déchiquetée … déchiquetée de roches noires qui semblent tordues comme les branches d'un olivier centenaire … plus tu t'approches et plus tu découvres une tache ocre jaune, foncée, mais plus foncée que le reste, parce qu'elle se détache sur le fond noir de la montagne, qui est, en pratique, la montagne écroulée dans la mer, et ça c'est une chose étrange parce que, si tu réfléchis, cette montagne n'est rien d'autre qu'un cratère ou ce qui reste d'un cratère, et il est difficile de penser qu'un volcan à l'intérieur est jaune et non pas noir et la mer … ah ! … la mer est bleue, d'un bleu sombre et profond …

pp. 38-39

COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • « Isola nera », Roma : E/O (Noir Mediterraneo), 2002
  • « L'âme à l'épaule », Paris : Métailié (Suites), 2005
  • « Verre froid », Paris : Métailié (Suites), 2007
  • « Hollywood Palerme », Paris : Métailié (Suites), 2010

mise-à-jour : 10 mai 2013

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