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Arnold Böcklin, Die
Toteninsel : Selbstheroisierung und Abgesang der
abendländischen Kultur / Franz Zelger. - Frankfurt am
Main : Fischer Taschenbuch Verlag, 1991. -
77 p. : ill. ; 19 cm. -
(Kunststück, 10514).
ISBN 3-596-10514-5
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Arnold Böcklin
possédait une forte personnalité, peu
portée naturellement à la mélancolie.
Mais, père de onze enfants, il en avait perdu deux
en bas âge ; il s'était
également trouvé confronté, lors de
séjours dans la campagne romaine, à plusieurs
épidémies de choléra. Liée
à ces expériences, la mort ne pouvait
être, à ses yeux, qu'un thème
sensible.
Il a
réalisé le tableau aujourd'hui connu sous le
titre de L'île des morts (1880) en
réponse à la sollicitation d'une jeune
veuve qui souhaitait fixer sa rêverie sur une “ image ” appropriée
à la circonstance.
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| COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE |
- Roger Dadoun, « L'île des morts, de Böcklin : psychanalysis », Paris : Séguier, 2002
- Catherine
Krahmer, « Strindberg et Böcklin : embarquement
pour l'île des morts », Paris : L'Échoppe,
2001
- Pierre
Peyrolle (dir.), « Hommage à
L'Île des Morts de Böcklin » exposition au Musée Bossuet de Meaux, 13 octobre 2001-13 janvier 2002,
Paris : Somogy, 2001
- Katharina
Schmidt (dir.), « Arnold
Böcklin, 1827-1901 »,
Paris : R.M.N., 2001
- Marguerite Yourcenar, « L'Île des Morts de Böcklin » in En pélerin et en étranger, Paris : Gallimard, 1989 ; in Essais et mémoires, Paris : Gallimard (La Pléiade, 378), 1991
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| mise-à-jour : 1er août 2021 |
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