Notice historique du
Musée Gauguin de Tahiti, suivie de quelques lettres
inédites de Paul Gauguin / Gilles Artur. - Journal de la
Sté des Océanistes (Paris), tome XXXVIII,
n° 74-75, 1982, pp. 7-17
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Dans ce numéro spécial
d'hommage au R.P. Patrick O'Reilly, Gilles Artur (1928-2003), qui fut
conservateur du Musée Gauguin de Tahiti, met en
lumière la contribution déterminante de ce
chercheur infatiguable à la connaissance de
l'œuvre polynésienne du peintre et retrace les
premières étapes d'une institution atypique, le
Musée Gauguin de Tahiti.
En annexe, et en guise d'illustration, Gilles
Artur publie le texte d'un ensemble de lettres inédites de
Paul Gauguin :
- lettre
à Camille Pissarro, non datée (1881)
- lettre
à Camille Pissarro, non datée (1883)
- lettre
à Camille Pissarro, non datée
- lettre
à Emile Schuffenecker, juillet 1890
- lettre
à Emile Schuffenecker, août 1890
- lettre
à Charles Morice, janvier 1897
- lettre
à Charles Morice, février 1898
- lettre
à Ambroise Vollard, octobre 1900
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UNE
PAGE DÉFINITIVEMENT TOURNÉE ?
Inauguré le 15 juin
1965, le musée Gauguin de Papeari a fermé ses
portes début 2013 — en attente d'une
éventuelle rénovation. Une partie
de la collection a alors été
transférée au Musée de Tahiti et
des Îles.
Le mensuel Tahiti
Pacifique annonce, dans son numéro de juin 2017, la fin de
l'aventure : “ le musée Gauguin
de Papeari a
vécu ”.
➔ [plus d'information]
…
…
À l'initiative du Ministère du Tourisme du
territoire, un
nouveau projet pourrait prendre le relais !
➔ [plus
d'information] …
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EXTRAIT |
[…]
Que de réticences vaincues, que
d'obstacles franchis depuis la naissance en 1959 d'un projet de
Musée Gauguin ou plutôt d'une
« case atelier » comme elle est
nommée sur le croquis d'origine,
« à établir sur un terrain
plat en bord de mer ; sol surélevé
légèrement, deux marches ; construction
en dur 16m30 sur 7m70, avec un habillage en matériau
indigène : toit de chaume, murs en bambou
tressé, avec poteaux de bois apparents
etc … »
Pour mesurer le chemin parcouru
précisons qu'en ce 15 juin 1965 ce ne sont plus les 125
mètres carrés de la case atelier que les
invités de la Fondation Singer-Polignac ont la joie de
découvrir, mais 600 mètres carrés de
salles d'exposition où sont rassemblés
près d'un millier de documents photographiques,
reproductions de tableaux, de sculptures, de dessins, objets divers
allant du menhir breton ou de l'harmonium de la Maison du Jouir aux
coiffes de Pont-Aven ou au morceau du béret vert
porté par Gauguin aux îles Marquises.
Mais le Père O'Reilly n'attache pas la
plus grande importance aux éloges et aux
médailles. Avant tout, le Père est alors
intrigué de savoir de quel pouvoir est chargée
son œuvre. Dans l'immédiat quelle
fréquentation connaîtra le Musée. A
plus long terme pourra-t-il devenir un lieu d'activités
culturelles, un centre d'étude et de documentation sur
Gauguin et sa peinture, l'aimant qui attirera un jour une ou plusieurs
œuvres originales du Maître.
[…]
☐ p. 8
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COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE |
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➝
Jean Guiart, « Hommage à Patrick
O'Reilly », Journal
de la Société des océanistes |
1982 | 74 | pp. 3-5
[en
ligne]
➝ Riccardo Pineri,
« In memoriam Gilles Artur (1928-2003) Permanence de
l'art », Journal
de la Société des océanistes |
2004 |
119 |
pp. 261-263 [en ligne]
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mise-à-jour : 16
décembre 2017 |
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