Marquesan
legends / E.S. Craighill Handy. - Honolulu : Bernice P. Bishop
museum, 1930. - 138 p. ; 26 cm. - (Bernice
P. Bishop
museum Bulletin, 69 ; Bayard Dominick expedition Publication,
18).
|
| … E. S. Craighill
Handy grâce à qui la culture des Marquises
est une des
mieux connues des cultures de Polynésie Française.
☐ Henri
Lavondès, « Récits marquisiens dits par
Kehueinui » (1964), Introduction, p. III |
Après
Karl von den
Steinen qui le premier avait méthodiquement
relevé récits, contes et légendes aux
îles
Marquises en 1897 et 1898, Edward Smith Craighill Handy arrive dans
l'archipel en septembre 1920, en tant qu'ethnologue de
l'expédition Bayard-Dominick organisée par le
Bernice P.
Bishop Museum d'Hawaii. Il est accompagné de sa femme
Willowdean
qui, sans titre officiel, apportera une contribution
décisive
aux travaux, et de l'archéologue Ralph Linton.E. S. C.
Handy eut la chance de rencontrer sur l'île d'Hiva Oa un
informateur d'une exceptionnelle qualité : Isaac
Puhetete, que l'on appelait
Haapuani : “ this friend should be
characterized not
merely as an informant but as a co-worker and fellow
student ” 1.
De fait, la qualité du recueil doit beaucoup aux
connaissances
d'Isaac Puhetete ainsi qu'à son talent d'intercesseur entre
deux
traditions culturelles. Deux témoignages rendent justice
à ces qualités remarquables. Le plus ancien est
fourni
par Guillaume Le Bronnec :Hapuani
[Haapuani] en 1910, quand je l'ai connu, avait une trentaine
d'années, pur marquisien, taillé en hercule,
c'était un magnifique paresseux. Je ne l'ai jamais vu faire
aucun travail pénible, sa femme, belle indigène
aux
cheveux blonds, s'occupait seule des travaux domestiques.
Dès sa
naissance, Hapuani était destiné à
devenir TAUA,
sorte de prêtre des anciennes coutumes marquisiennes. Il
avait
été dans son enfance,
éduqué dans ce sens,
nul ne connaissait comme lui les légendes et les anciennes
coutumes indigènes. L'arrivée des missionnaires
protestants et catholiques, l'occupation française de
Hiva-oa,
devaient arrêter cette carrière, il devint alors
l'organisateur et le maître de
cérémonies des
fêtes de Hiva-oa. 2
Quant à E. S. C.
Handy, dix ans plus tard, il précise :When
asked how it came about that Haapuani was so much better versed in
Marquesan lore than any other whom I had met in the islands, his
friends described to me how, when he was a boy, he used to be seen
sitting in the midst of a group of older men gathered to talk of the
exploits of heroes such as Kae and Tana-oa, taking in with eager ears
and quick mind words which, treasured in his memory, were one day to
enable him, with the aid of an interested friend from the big island
named America, to preserve from oblivion at least a part of the wealth
of lore with which the minds of all educated Marquesans were stored in
the old times. Haapuani himself told me that he had acquired some of
his knowledge when he was a school boy at Puamau, Hivaoa ; but
that later much had come to him from his wife's father who was a very
learned man. 3
Haapuani et sa femme — Tohotaua — ont
bien connu Paul
Gauguin et comptent parmi ses
modèles d'élection. 1. | E. S. Craighill
Handy, “ The native culture in the
Marquesas ”, Introduction,
p. 4 | 2. | “ La vie
de Gauguin aux îles Marquises ”,
Bulletin
de la Société des études
océaniennes, 106, mars 1954 | 3. | E. S. Craighill
Handy, “ Marquesan
legends ”, Introduction,
p. 3 |
|
R.P.
PATRICK O'REILLY et ÉDOUARD REITMAN :
36 légendes marquisiennes recueillies par l'auteur en
1920-1921,
principalement de la bouche d'un indigène d'Atuona
nommé
Haapuani, “ l'homme le plus instruit des Marquises
à
cette époque ”. La première
est donnée
en notation phonétique avec transcription
juxtalinéaire ; pour les dix suivantes le texte
indigène est accompagné d'une
traduction ; les
autres sont résumées en anglais.
☐
« Bibliographie
de Tahiti et de la Polynésie
française »,
Paris : Sté des Océanistes, 1967 (notice
n° 5371, pp. 482-183)
|
CONTENTS |
Introduction
The
Marquesan language
Phonetics
Legend of Mahuike
recorded
phonetically (received
from Haapuani)
Vocalization
Trick languages
Manner of teaching
legends
Legends
in native text with translation
Huuti
and Te-moo-nieve (received from Haapuani)
Tahia-noho-uu (received from
Haapuani)
Tuapuu and her children (received from
Haapuani)
Te-poea-hei-o-Tona (received from
Haapuani)
Tona-hei-eee (received from
Haapuani)
Kae (received from
Haapuani)
Pota-a-te-mau (received from
Haapuani)
Puhi-nui-aau-too
Tupa
Tana-oa (received from
Haapuani)
Resumes of other
legends
Maui
and his brothers
Fai
Ono
Tohe-tika
Tu
Pua-ina-noa
Ipo-kino (received from
Haapuani)
Pohu
Kena (received from
Haapuani)
Haha-poa
Tiki
Tiki the trickster
Tiu
Putio
Pepe-iu
Aka's voyage for
feathers
The eastward voyage of
the
« Kaa-hua »
Vaka-uhi
Poumaka
Tiki-tu-ao
Fatu-a-nono (received from
Haapuani)
Te-po-inoino
Koi-koi
Hai-puka
Fragments of stories
|
|
COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE |
- E. S. Craighill
Handy, « The native culture in the
Marquesas »,
Honolulu : Bernice P. Bishop museum (Bernice P. Bishop museum
Bulletin, 9 ; Bayard Dominick expedition
Publication, 9), 1923
|
|
|
|
mise-à-jour : 19
novembre 2013 |
|
|
Isaac Puhetete, called Haapuani of Atuona, Hivaoa,
standing beside the great stone figure of Takaii, at Puamau |
|
|
|