Annick Peigné-Giuly

A paci

Grasset

Paris, 1998
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Méditerranée

parutions 1998

A paci / Annick Peigné-Giuly. - Paris : Grasset, 1998. - 169 p. ; 21 cm.
ISBN 2-246-55661-9

NOTE DE L'ÉDITEUR : Une femme, la narratrice, enquête sur son passé qui est le passé de sa famille, de son village, de son « peuple corse ». Le livre est l'histoire de cette quête, racontée en dix scènes qui furent des moments clefs dans ce travail de mémoire. Elle remonte la piste.

Un jour, en 1958, son grand-père, Napoléon, est assassiné dans son petit village, au sud de la Corse. Une « vendetta sanglante », titrent les journaux. Un mort, cinq blessés. Les meurtriers ont pris le maquis. L'histoire de cette vendetta avait débuté quatre ans plus tôt, en 1954, avec l'assassinat du boucher du village par le frère de Napoléon. La narratrice avait alors neuf ans. Reprenant l'enquête, trente-cinq ans plus tard, elle tente d'y voir clair dans les questions de vie, de mort, d'honneur qui ont provoqué le drame.

Le livre expose le point de vue d'une femme qui, dans cette société antique, est décalée parce que femme et étrangère aux traditions du pays : elle a grandi ailleurs. De fil en aiguille, la narratrice remonte la chaîne implacable de la fatalité. Petit à petit, elle se rapproche de cet univers, comprend mieux et découvre notamment le drame de Rose, sa grand-tante. Elle finit par revenir dans son village y rechercher son mystérieux héritage.

Traditionnellement en Corse, une vendetta pouvait se conclure par un acte de paix, un « paci ». Ce livre clôt la vendetta en la portant au jour.

CLAUDE ARNAUD : Longtemps, cette journaliste de Libération vécut loin de la Corse. Mais l'âpre beauté de l'antique Kyrnos finit par lui faire racheter une maison dans le village de sa famille. Pour y passer des vacances, croyait-elle. En réalité, pour élucider la mort de son grand-père, victime en 1958 de la dernière vendetta connue. Personne chez elle ne voulait lui dire pourquoi ce Napoléon familial avait péri sous les balles — lors d'un enterrement, qui plus est, la mort frappant jusqu'au cœur de ses rites. Les faits qu'elle exhume sidèrent […].

Le Point, 1er août 1998

COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • « Une passion corse : Jéromine Benielli », Paris : Plon, 2000

mise-à-jour : 27 novembre 2005

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