Bedürfnisse und der
Umgang mit Dingen - Eine historische Ethnographie der Insel Ouessant,
Bretagne, 1800-2000 / Gregor Dobler. - Berlin : Reimer Verlag,
2004. - 518 p. : ill., cartes ;
24 cm.
ISBN 3-496-02770-3
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NOTE
DE L'AUTEUR
: Cette
thèse de doctorat en ethnologie, écrite en
allemand, est le fruit d'une année d'observation
participante sur l'île d'Ouessant et de longues
recherches historiques.
Dans la première partie
(env. 200 pages), je retrace l'histoire économique
de l'île avec autant de rigueur que possible, ce qui permet
de réévaluer certaines certitudes
antérieures ; deux exemples :
- La pêche
a joué un rôle beaucoup plus important que les
îliens, et avec eux les chercheurs, ne le pensaient. Au
début du XIXe
siècle, il y avait des pêcheries importantes sur
l'île, qui profitaient du fait que la pêche de
Terre Neuve était devenue impraticable ; la
pêche a continué à jouer un
rôle économique assez important jusqu'au
début du XXe
siècle.
Sa sous-évaluation est le résultat d'un choix
culturel en faveur de la marine au long cours, et de l'accentuation
délibérée de la différence
entre Ouessant et Molène.
- Les femmes
Ouessantines voyageaient beaucoup plus au début du XIXe
siècle
qu'après. Elles
vendaient alors leurs produits sur les marchés du continent,
et l'économie agraire n'était pas uniquement
centrée sur la consommation des îliens. Ce n'est
qu'au cours du XIXe, quand la solde des marins a pris une poids plus
important, que les femmes sont restées sur l'île
et ont cessé de vendre leurs produits. L'économie
de subsistance est, à Ouessant, un trait de la
modernisation, et non pas un reliquat du passé.
Dans les deux parties suivantes, je
présente l'histoire des circuits de distribution
commerciale, et en paticulier de la manière de vendre et
d'acheter dans les commerces de l'île ainsi que, dans la
partie la plus importante, l'histoire de quelques objets du
quotidien : maisons, costumes, murets de pierre,
télévision et boissons alcooliques.
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NOTE
DE L'ÉDITEUR : Ein
großer Teil unseres Alltags ist vom Umgang mit Dingen
bestimmt. Manche Gegenstände finden große
Aufmerksamkeit, andere bleiben unauffällig im Hintergrund,
aber in allen werden kulturelle, gesellschaftliche und wirtschaftliche
Veränderungen greifbar. Gregor Dobler legt hier eine
historische Ethnographie der Modernisierung am Beispiel des
Dinggebrauchs vor.
Um 1800 verfügte ein
typischer Haushalt auf Ouessant, der westlichsten der bretonischen
Inseln, über etwa zweihundert Gegenstände; heute sind
es mehrere tausend. Wie ist diese Entwicklung zu erklären, und
mit welchen Veränderungen im Umgang mit Dingen ist sie
verbunden?
Konsumgeschichte ist ohne
Wirtschaftsgeschichte nicht denkbar. Am Beginn der Arbeit steht deshalb
die Darstellung der ungewöhnlichen wirtschaftlichen
Verhältnisse Ouessants. Zwischen 1830 und 1960 fuhren fast
alle männlichen Ouessantiner als Matrosen zur See. Den
täglichen Lebensunterhalt der Familien bestritten unterdessen
die Frauen als Bäuerinnen. Der Autor zeigt, dass ihre
subsistenzorientierte Landwirtschaft kein Überbleibsel
vergangener Zeiten war, sondern die Markteinbindung über die
Arbeitsmigration der Männer zur Voraussetzung hatte.
Der zweite Teil der Arbeit
nimmt eine weitere Rahmenbedingung des Konsums in den Blick. Er
beschreibt, welchen Einfluss Veränderungen in der Art der
Güterbeschaffung den Umgang mit Dingen hatten.
Auf diesen Ergebnissen
aufbauend, stellt der Autor entscheidende Phasen des Konsumwandels an
ausgewählten Gegenstandsgruppen dar. Dabei setzt Dobler das
empirische Material stets in Beziehung zu Theorien des Konsumwandels.
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mise-à-jour : 27
décembre 2005 |
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