En guise d'avant-propos,
Chénald Augustin cite Pablo Neruda et Federico Garcia Lorca
… exigeants parrainages pour un recueil où chaos
abîmes et agonies imposent une tension que seul peut
résoudre l'élan vers la lumière. La poésie
de Chénald Augustin « est une quête
d'ascension, peut-être comme l'oiseau du sculpteur Brancusi qui,
pour suggérer l'étouffement et le desséchement de
la réalité … prend son envol vers les grands
espaces libres » (Bonel Auguste, Préface, p. V).
Envol
au risque de la chute, ou de l'ivresse — « les
oiseaux confondent l'espace / et la phosphorescence de l'extase
migratoire » (p. 64). Mais la pesanteur
surmontée arme l'élan :
De la réfraction du frissonjaillit le fleuve fragmentéen poussière d'étoiles
☐ p. 40
chaque colombe renaîtde la cendre du suicide
☐ p. 42
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