5ème édition du Prix du
Livre Insulaire (Ouessant 2003)
ouvrage en
compétition |
Dans le sillage de
Gauguin : un voyage de Pont-Aven à Tahiti / Thierry
Dussard et Elise Eckermann. - Brest : Éd. Le
Télégramme ; Papeete :
Éd. Le Motu, 2003. - 127 p. :
ill. ; 27 cm. - (Passé présent).
ISBN 2-915105-02-2
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NOTE
DE L'ÉDITEUR : La vie de
Gauguin est aussi passionnante que son œuvre, elles sont ici
toutes deux retracées dans une biographie vagabonde qui est
une invitation au voyage. Axé sur les périodes
bretonne et tahitienne, ce livre est à mi-chemin entre un
guide de voyage et un livre d'art. Il permet de resituer les tableaux
dans le parcours de l'artiste, mais aussi de provoquer une
émotion chez le lecteur, et de le transporter sur les lieux
de la création.
Cet itinéraire
pictural se compose de quarante étapes, de la Bretagne
à Tahiti, qui se terminent par un paragraphe pratique,
incitant les amateurs de Gauguin à passer à
l'action, et à partir à leur tour dans son
sillage. Il incite autant à découvrir les
musées, qu'à sortir de ces musées
où les toiles de Gauguin sont exposées.
De Pont-Aven au Pouldu, de
Papeete aux Marquises, voici comment trouver l'hôtel
où Paul Gauguin s'était
arrêté, la plage qu'il a peinte, les paysages
qu'il a aimés, et ramener dans ses bagages, un souvenir, une
trace, de cette sensation partagée : une sculpture
sur bois, un paréo, une céramique, ou un
tatouage. Embarquez-vous pour une balade en bateau sur les bords de
l'Aven, ou à cheval sous les palmiers du Pacifique.
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THIERRY
DUSSARD :
[…]
Paul Gauguin est […] le peintre
voyageur par excellence, une sorte de Rimbaud avec des pinceaux, parti
pour ne plus jamais revenir. Même si l'écrivain
catalan Manuel
Vásquez Montalbán, auteur de La
longue fuite, estime que « Gauguin n'a
jamais voyagé pour voyager, mais par
nécessité économique ou
esthétique ». Ainsi, l'artiste maudit
n'en finit pas de susciter commentaires, et fantasmes.
« Arbre
déraciné »,
« Ange déchu »,
« Inca halluciné »,
les adjectifs donnent la dimension du génie, où
ses admirateurs semblent se projeter à l'infini.
[…]
Mais aimer Gauguin, c'est aussi aller
au-delà de l'iconographie où l'enferment
aujourd'hui les couvercles de boîtes à biscuits,
les cravates et les calendriers. Tous bien intentionnés,
tout comme ce livre, qui espère offrir un autre hommage
à Gauguin que celui d'être
« traoumadisé »
[…]
☐
Préface, p. 5
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COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE |
- Elise
Eckermann,
« En
lutte contre une puissance formidable : Paul
Gauguin im Spannungsfeld von Kunstkritik und
Kunstmarkt », Weimar : VDG, 2003
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- Thierry Dussard,
« Fantaisie vagabonde : en Bretagne avec Flaubert », Paris : Paulsen (Démarches), 2021
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mise-à-jour : 19 mai 2021 |
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