7ème édition du Prix du
Livre Insulaire (Ouessant 2005)
ouvrage
en compétition |
Rose de Wégastrie /
Nadia Chonville. - s.l. [Martinique] :
édité par l'auteur, 2005. -
213 p. ; 21 cm.
ISBN 2-9523667-0-5
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NOTE
DE L'ÉDITEUR : Rose, une
jeune bohémienne andalouse, grandit tant bien que mal entre
le doute et l'innocence. Tout le monde la croit sorcière,
fille de démon, mais on est loin d'imaginer qui elle est
vraiment.
Un jour de Mai 1400, sa vie
bascule lorsqu'elle rencontre un jeune pornélianis, Silver.
Il connaît ses rêves, ses dons, son
passé et lui révèle sa
destinée sur la planète Wégastrie.
La petite
bohémienne sera emportée dans une aventure pleine
de découvertes et de voyages ...
❙ |
Nadia Chonville est née sur
l' “ île aux
fleurs ” en 1989, d'une mère
guadeloupéenne et d'un père martiniquais. Cette
jeune lycéenne s'est passionnée pour la
littérature depuis son plus jeune âge. Elle a
remporté le premier prix du concours Bastet pour sa nouvelle
Paraduria,
publiée en avril 2004, puis le Prix Groslay. Elle a
écrit plusieurs contes se déroulant aux Antilles
et ailleurs. Rose de
Wégastrie, née d'un rêve,
est son œuvre principale. |
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RAPHAËL
CONFIANT
:
On a longtemps dit que la littérature martiniquaise
était
masculino-centrée alors que son alter ego
guadeloupéen
était féminino-centrée. (…)
La très
jeune Nadia Chonville (16 ans !) vient contredire cette
idée reçue. Avec Rose de Wegastrie, elle
nous donne un texte surprenant de maturité, tant au niveau
du
style que de la construction du récit. D’aucuns
feront la
fine bouche en disant que Chonville a un imaginaire bien peu antillais,
mais c’est ignorer que notre jeunesse n’a pas connu
la
société d’habitation, qu’elle
est
désormais branchée sur le vaste monde
grâce
à la télévision, à
l’Internet et aux
voyages plus faciles qu’il y a trente ans.
C’est
oublier que le créole, dans cette
génération, est
devenue la deuxième langue maternelle, la
première
étant occupée par le français. Et puis
n’avons-nous pas passé notre temps à
appeler de nos
vœux l’émergence dans nos pays
d’une vraie
littérature c’est-à-dire
d’une
littérature débarrassée de la
contrainte
d’évoquer le pays justement.
(…) Nadia
Chonville peut fort bien situer son roman dans l’Espagne du
Moyen-âge (…) sans cesser
d’être pour autant
un (prometteur) écrivain antillais. Le seul
problème
— et c’est là un
très gros
problème — c’est que [l]es
jeunes auteurs,
coupés de l’imaginaire antillais, sont directement
confrontés à la concurrence mondiale. Ils jouent
d’emblée dans la cour de leurs
collègues
américains, chinois, coréens,
européens et
là c’est une toute autre histoire. Je veux dire
par
là que rien ne leur sera pardonné.
L’indulgence
dont fait preuve la critique à l’endroit
d’un texte
régionalo-centré (antillais ou autre)
disparaît
quand on a affaire à un texte
« mondialisé ».
Chonville (…) et
les autres doivent en avoir pleinement conscience. Bravo tout de
même pour Rose
de Wégastrie !
☐ Potomitan (2006), Au fil des
livres
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EXTRAIT |
[…]
Lève-toi terrien.
Ce monde est à ta fenêtre
Regarde le
ciel,
Regarde
au delà de ce vague horizon.
Plonge-toi dans ce monde
Qui n'a
de limites que ton imagination.
Envole-toi inconscient,
Perdu
dans ce rêve,
Au milieu
des étoiles,
Et admire
l'infini …
☐ Prologue,
p. 6
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COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE |
- « Rose
de Wégastrie » tome I
(rééd.), [Le François] : Paraduria,
2013
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- « Rose
de Wégastrie » tome II, [Le
François] : Paraduria, 2011
- « Rose
de Wégastrie » tome III 1ère
partie, [Le François] : Paraduria, 2014
- « Rose
de Wégastrie » tome III 2nde partie,
[Le François] : Paraduria, 2015
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mise-à-jour : 21
mai 2017 |

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