Adolfo Bioy Casarès

Romans, éd. établie et présentée par Michel Lafon

Robert Laffont - Bouquins

Paris, 2001
bibliothèque insulaire
       
parutions 2001
Romans / Adolfo Bioy Casarès ; éd. établie et présentée par Michel Lafon. - Paris : Robert Laffont, 2001. - LI-772 p. ; 20 cm. - (Bouquins).
ISBN 2-221-09043-8
NOTE DE L'ÉDITEUR : Bioy Casarès est un des conteurs fantastiques les plus originaux du XXe siècle. Se situant dans le sillage de Poe, il mélange insidieusement la description du Buenos Aires des années trente aux rêves, voire aux cauchemars de ses personnages.

Ce volume contient la totalité de ses romans à savoir :

  • L'Invention de Morel
  • Plan d'évasion
  • Le Songe des héros
  • Journal de la guerre au cochon
  • Dormir au soleil
  • Un photographe à La Plata
  • Un champion fragile
  • Un autre monde (inédit en français)

ROBERT LOUIT : Les deux premiers romans, L'invention de Morel et Plan dévasion, forment couple : l'un est comme l'envers de l'autre. Ils ont pour cadre des îles, entre prison et paradis (en fait c'est toujours L'île du Docteur Moreau, de Wells, dont Bioy avouait être hanté).

Magazine littéraire, 399, juin 2001

RENÉ DE CECCATY : L'invention de Morel. Ce bref roman, d'une perfection que souligne dans une fameuse préface son ami Borges, ne pouvait être qu'un hommage ambigu à la grande littérature classique du XIXe siècle (Hawthorne, Poe, Stevenson, James) et à une certaine production romanesque divertissante, à lointaine connotation métaphysique (H.G. Wells). Tous les romans qui suivirent exploitèrent les mêmes thèmes : l'île, la solitude, les miroirs, les doubles, la persécution, le complot, les fantômes, la machination et surtout l'onirisme. […] L'amitié avec Borges accroît ses exigences de rigueur et lui donne une confiance suffisante pour imaginer la machine infernale du savant Morel (initialement nommé Guérin) qui reproduit la réalité non seulement dans l'espace, mais dans le temps : la vie s'y nourrit de la mort. Le solitaire qui débarque sur l'île déserte va progressivement comprendre qu'il est la proie d'une illusion. Cette conscience est le point de départ d'une analyse de la fragilité de la perception humaine, mais aussi du besoin de céder à une illusion.

 Le Monde des poches, 8 juin 2001 [en ligne]

COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE

mise-à-jour : 16 avril 2005
Adolfo Bioy Casarès : Romans
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