L'ombre
de la baleine / Camilla Grebe ; trad. du suédois
par Anna
Postel. - Paris : Calmann-Lévy, 2019. -
442 p. :
carte ; 24 cm.
ISBN
978-2-7021-6558-4
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Mais
ce n'est pas possible ! Les gens sont devenus fous.
☐ p. 430 |
Permilla et Susanne
pourraient être sœurs : même
âge ou
presque, même silhouette. Mais l'une attire les regards et
l'autre est laide. Susanne semble à l'aise dans son temps et
s'adonne sans retenue aux réseaux sociaux, Pernilla vit dans
l'aliénation d'une pratique religieuse d'un autre
âge.
À
cause des errances d'un adolescent en dérive, les chemins de
Permilla et de Susanne se croisent. La police qui enquête sur
plusieurs cadavres retrouvés dans l'archipel de Stockholm
éprouvera quelques difficultés à
démêler les fils d'une intrigue perverse
— qui
aurait pu être relatée avec plus de
concision.
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NOTE
DE L'ÉDITEUR :
Quand des cadavres de jeunes hommes échouent sur
les
côtes de l'archipel de Stockholm, la jeune flic Malin et son
supérieur, Manfred, sont missionnés pour
résoudre
ce sombre mystère. Hélas, chacun est plus
vulnérable que d'habitude : Malin est
très enceinte,
et Manfred meurtri par le terrible accident qui a plongé sa
petite fille dans le coma.
En
parallèle, nous rencontrons Samuel, adolescent rebelle,
dealer
à mi-temps, élevé par une
mère
célibataire aussi stricte que dévote. Sa vie
bascule
quand celle-ci jette à la poubelle des
échantillons de
cocaïne que le baron de la drogue de Stockholm a
confiés
à son fils.
Alors que
Samuel trouve une planque idéale sur la petite île
de
Marholmen, où il est embauché par la jolie Rachel
pour
devenir l'auxiliaire de vie de son fils Jonas, Malin et Manfred font
fausse route. Mais toute leur enquête change de cap le jour
où la mère de Samuel signale enfin sa
disparition …
Fausses
pistes et retournements incroyables côtoient une
réflexion
passionnante sur la fragilité de l’adolescence et
de la
filiation.
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EXTRAIT |
Détournant
les yeux, je fais quelques pas dans le salon. De larges
fenêtres
à croisillons et une porte-fenêre sur toute une
façade offrent une vue imprenable sur la mer qui
s'étend
à perte de vue dans le soleil du matin. Au loin, on
distingue
quelques îlots et un phare.
— Waouh !
J'aurais
voulu retenir mon exclamation. Rachel se contente d'afficher un sourire
de Joconde. La porte-fenêtre ouvre sur une terrasse en bois
d'au
moins trente mètres carrés où sont
disposés
des transats et des canapés de jardin. L'espace est
délimité par une longue rambarde blanche.
Arrivé à la balustrade, j'étouffe un
nouveau cri d'admiration.
☐ p. 129 |
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COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE |
- « Dvalan »,
Stockholm : Wahlström & Widstrand, 2018
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mise-à-jour : 22
mai 2019 |
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