6ème
édition du Prix du
Livre Insulaire (Ouessant 2004)
ouvrage en compétition |
Dans le bleu / Gilbert
Barnabé. - Grenoble : Glénat, 2004. - 620 p. ;
23 cm. - (Hommes et océans).
ISBN 2-7234-4544-5
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NOTE DE L'ÉDITEUR : Les championnats du monde de plongée
en apnée sont sur le point de se dérouler en Martinique.
Le profil de la côte caraïbe est idéal, mettant
le grand bleu et les profondeurs extrêmes à portée
de regard du rivage. La médiatisation de l'évènement
et la participation du public n'en seront que meilleures.
Dans le cadre de la mission de
préparation de l'évènement, Arnaud Bard,
spécialiste de biologie marine et plongeur à ses
heures, est confronté à de nombreuses étrangetés.
Comportement anormal des poissons, disparitions mystérieuses
de pêcheurs, accidents de plongée, les signaux d'alarme
se succèdent, faisant planer une sourde menace sur la
manifestation. Malgré ses réserves, les organisateurs
refuseront de voir le danger et maintiendront les championnats.
Et quand le drame deviendra certain, il sera trop tard pour l'éviter.
Quel est donc le mystérieux
animal qui hante les abysses au large des côtes martiniquaises ?
Quel type de vie sortira des œufs étranges qu'Arnaud
a collectés au plafond de la grotte sous-marine ?
Au carrefour entre plongée sportive et recherche scientifique,
Gilbert Barnabé nous entraîne dans un thriller extrêment
documenté, à faire froid dans le dos. Après
avoir lu ce livre, vous ne pourrez plus jamais regarder la mer
de la même façon.
❙ | Gilbert
Barnabé est professeur d'écologie marine à
l'université de Montpellier II, plongeur en scaphandre et
apnéiste. Il est l'auteur de nombreux articles scientifiques et
ouvrages de référence, notamment Aquaculture, véritable bible de l'aquaculture en deux volumes, traduite en plusieurs langues. Il a également publié Ecologie et aménagement des eaux côtières aux éditions Lavoisier. Dans le bleu est son premier roman. |
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EXTRAIT |
En palmant vers le large, il eut la
sensation d'une présence ; pourtant, en scrutant
l'eau aussi loin que pouvait porter son regard, il ne vit rien.
Devant, au-dessous, de l'eau bleue. C'est en se retournant qu'il
comprit. Ils étaient trois, énormes, derrière
lui, juste au-dessous de l'aussière : trois gros
barracudas raides et massifs comme des troncs d'arbres, qui lui
faisaient face maintenant. Entre leurs yeux ronds et brillants
qui le fixaient, il voyait battre à l'arrière leur
haute nageoire caudale ; tous étaient plus gros que
celui qu'il venait de prendre.
Dan déplaça brutalement
son arbalète ; les poissons plongèrent aussitôt
mais, au lieu de s'enfuir, ils se regroupèrent une dizaine
de mètres au-dessous de lui. C'était extraordinaire :
les gros barracudas sont des solitaires, jamais il n'en avait
vu en groupe, jamais même il n'en avait entendu parler.
Et jamais surtout il n'avait vu de barracuda effrayé revenir
vers lui. Ce n'était pas une nage en banc ; ces poissons
s'étaient rassemblés comme ils l'auraient fait
sous une proie. ☐ p. 143 |
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mise-à-jour : 30 décembre 2005 |

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