Insularités / Isabelle Amonou. -
Rennes : Goater, 2019. - 284 p. ;
20 cm. - (Goater noir, 26).
ISBN 979-10-97465-20-9
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Que
s'est-il passé dans cette île, proche de Roscoff,
sous
occupation allemande en 1943 ? Tous croient le savoir,
jusqu'à ce que, des années plus tard, des
événements fassent naître le doute. Le
silence
s'installe à nouveau. D'autres années passent. Et
la
découverte d'un cadavre sur une grève
bousculée
par la tempête relance les interrogations.
Isabelle Amonou
met en scène les silences qui détruisent une
famille,
génération après
génération, et qui
pourraient ruiner la fragile cohésion de la
société insulaire.
Ceux qui tentent, bien
tardivement, d'élucider l'affaire voient l'âge
faire
disparaître les derniers témoins dont certains
peut-être détiennent encore quelques fragments de
vérité — les uns
définitivement murés
dans le mensonge, les autres trop
las pour refuser enfin de parler.
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NOTE
DE L'ÉDITEUR
:
Lorsqu'un message l'informe qu'un squelette a été
retrouvé sous la dune, Matthieu n'a d'autre choix que de
revenir
sur l'île qu'il a quittée plein d'amertume, vingt
ans
auparavant. Cette découverte relance les conflits au sein de
la
communauté îlienne et les vieux démons
resurgissent
tandis que Matt est rattrapé par l'Histoire : la
sienne,
mais aussi celle de sa famille pendant la seconde Guerre Mondiale.
❙ |
Isabelle
Amonou est née à Morlaix en 1966. Elle vit
aujourd’hui près de Rennes car c'est bien pratique
pour
travailler dans le domaine des
télécommunications. Elle est l'auteure de
plusieurs nouvelles et de cinq romans noirs. |
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EXTRAIT |
Il
avait scruté l'île en miniature que son
père
construisait depuis plusieurs années, un modèle
réduit de l'île rendu avec une
précision
fascinante, l'église la mairie les maisons, le relief
parfaitement respecté ; la base était
sculptée dans le granite et le dessus en terre cuite. Il
avait
commencé par le centre du village, par l'église
et la
mairie ; et depuis deux ans, il s'étendait de
manière sensiblement concentrique, une nouvelle maison, une
nouvelle prairie en pente douce, un nouveau chaos granitique plongeant
dans la mer, figurée par la surface bleu vert de la table
sur
laquelle elle reposait. Il l'avait terminée plus tard, dans
les
années 1990, et Louis l'avait rachetée deux
bouchées de pain pour la mairie. Elle trônait
maintenant
sous cloche dans le hall …
☐ pp. 115-116 |
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COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE |
- « Dernière
partition », Labastide Saint-Pierre : Belle
lurette, 2014
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mise-à-jour : 25
juin 2019 |
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