La saga des
Béothuks / Bernard Assiniwi. - Arles : Actes sud ;
Montréal : Leméac, 1999. - 517 p. ;
18 cm. - (Babel, 398). ISBN 2-7427-2463-X (Actes sud) ; 2-7609-2018-6 (Leméac)
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NOTE DE L'ÉDITEUR
:
Béothuk, Anin, fait le tour de ce qu’il croit être
“ le monde ” : l’île de
Terre-Neuve. Ce périple, et sa rencontre avec des Vikings
établis au nord de l’île, ouvrent brusquement, pour
lui et son peuple, l’espace de la géographie et des
civilisations.
Fondateur d’un nouveau clan, Anin est l’ancêtre de
tous les personnages dont la geste ici racontée finit par
former, jusqu’au terme d’un lent et inexorable
génocide, la saga d’une nation aujourd’hui disparue.
Historique, mythologique, épique, ethnographique, ce grand roman
sur le peuple béothuk apporte une passionnante contribution
à la redécouverte des civilisations indiennes, en
même temps qu’il éclaire un épisode
particulièrement dramatique de la conquête blanche de
l’Amérique. ❙ | Bernard
Assiniwi (1935-2000) d'ascendance algonquine par sa mère,
algonquine et cri par son père, est le premier Amérindien
dont les œuvres (une trentaine d'ouvrages), écrites en
français, aient été largement diffusées et
lues en Amérique du nord et en Europe ; il a reçu,
en 1997, le Prix France-Québec pour La Saga des Béothuks
et a été nommé docteur honoris causa de
l'Université du Québec à Trois-Rivières
pour l'ensemble de sa création littéraire. |
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MAURIZIO GATTI : (…)La Saga des Béothuks
est un roman d’aventure divisé en trois parties, où
des événements, documentés historiquement, se
fondent à la fiction imaginée par l’auteur. Dans la
première partie, située vers l’an 1000, un jeune
homme nommé Anin décide de faire le tour de son monde,
l’île de Terre-Neuve, et deviendra, au retour de ce voyage
initiatique, le mythique ancêtre et fondateur de la nation
béothuk. Dans la deuxième partie, à la fin du XVe
siècle, Jean Cabot et d’autres Européens
débarquent sur l’île et commencent une colonisation
massive. Dans la troisième partie, au début du XIXe siècle, ils achèvent l’extermination des Béothuks avec la mort de Shanawditith.(…)L’auteur
présente ces événements sous forme de roman
plutôt que d’essai historique, parce que la fiction lui
permet de partir de la réalité attestée par des
documents pour créer une autre réalité possible ou
vraisemblable.(…)☐ « La Saga de Bernard Assiniwi, ou comment faire revivre les Béothuks », in Les représentations des Premières Nations et des Métis,
sous la direction de Jorge Calderóne et Wendy Roy, Revue
internationale d'études canadiennes, n° 41, 2010 [en ligne]
| COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE | - « La saga des Béothuks », Arles : Actes sud ; Montréal : Leméac, 1996
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David Laporte, « Voyage au pays des “ vrais
hommes ” : l'utopie transculturelle dans La saga des Béothuks de Bernard Assiniwi », Temps zéro, 7 [en ligne] |
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mise-à-jour : 29 avril 2019 |
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