7ème édition
            du Prix du Livre Insulaire (Ouessant 2005) 
            ouvrage en compétition |  
         
        
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             Le voyage de Malte
              / Louis-Gilles Pairault. - Valbonne : L'Étoile du
              Sud, 2004. - 170 p. : carte ; 24 cm. 
              ISBN 2-912427-30-4 
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          NOTE DE L'ÉDITEUR : Malte, l'île de célèbres
              Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, est un haut lieu
              de mémoire du monde méditerranéen, aux confins
              de l'Orient et de l'Occident — morceau d'Afrique mâtiné
              de Sicile, citadelle catholique à l'heure anglaise. 
              Au milieu des années 1980,
              l'heure n'était pas encore à l'entrée dans
              l'Union Européenne. Venu pour des recherches historiques,
              un étudiant français découvre Malte :
              ses paysages et ses habitants, son âme, le poids de son
              passé héroïque, les influences contraires
              qui l'ont façonnée, Arabes, Anglais, Grecs, Français. 
              Voyageur nonchalant et ébloui,
              il cède peu à peu aux charmes de l'île, entraîné
              par une Maltaise énigmatique : Laura … Mais
              les enjeux politiques du passé et du présent s'entremêlent
              autour de lui … Quel rôle veut-on vraiment lui faire
              jouer ? Quels secrets cache donc la jeune femme ? 
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                  | EXTRAIT |  
                  
                     « Tenez ! Savez-vous
                    comment l'on dit Dieu en maltais ? Alla ! Et
                    le Seigneur ? Is-Sultan ! Après cela,
                    nous sommes parfaitement catholiques … Mais comprenez-vous
                    ce que je vous disais tout à l'heure de notre langue qui
                    nous rapproche tant de l'Orient ? Tenez, continua-t-elle
                    avec flamme, bien des Maltais aiment dire que notre langue proviendrait
                    des Phéniciens, qui possédèrent Malte avant
                    les Romains … Moi, je crois plutôt qu'elle nous
                    vient tout simplement des Arabes, qui l'occupèrent après
                    et la modelèrent tant, et pourquoi en aurions-nous honte ?
                    Cette langue toute hérissée de x, de h,
                    de z, est bien à nous : elle est comme de
                    l'arabe transcrit dans l'alphabet latin, savez-vous, avec cependant
                    une cuiller d'italien, une pincée d'anglais, et même
                    une pointe de français. Quand nous parlons, tous ces peuples
                    croient nous comprendre, et pourtant nous ne sommes tout à
                    fait comme aucun d'eux … saisissez-vous ? » 
                    ☐ p. 53
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         | site internet de Louis-Gilles Pairault |  
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          | mise-à-jour : 15 mars 2013 | 
 
          
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