Maurice Maeterlinck

En Sicile et en Calabre

Kra Éditeur

Paris, 1924

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Méditerranée

Maeterlinck a longtemps rêvé de la Sicile, la terre des idylles de Théocrite : « l'imagination se crée ainsi des foyers de félicités, des réserves de songes ». Au terme de son voyage, il évoque les « nombreux désagréments de la grande île, que rachètent de rares beautés ».

Palerme « ville au nom magnifique que semblent éventer des palmes et qu'enguirlandent de somptueux prestiges ! … En réalité, ce n'est qu'une cité assez banale, assez vulgaire, grisâtre sous l'ardent soleil, sans caractère, mal tenue, d'une richesse terne et pauvre ».

Girgenti« l'Agrigente des Romains, la ville de Phalaris et d'Empédocle, est, comme on sait, la grande cité des temples. Elle en compte sept ou huit en assez bon état. […] Il y en a trop. Ils n'ont pas l'air sérieux. Ils semblent figurer dans une exposition universelle. On dirait qu'on les a brutalement arrachés à leur milieu, à leur atmosphère millénaire, au profit d'une exhibition mercantile et temporaire ».

Catane« la plus grande ville de la Sicile après Palerme, est sans intérêt, banale et laide. Nous nous empressons de la quitter, après une nuit médiocre dans le meilleur hôtel, à peine digne d'une sous-préfecture française ».

Même l'Etna« le plus grand volcan de l'Europe n'est, en ce moment, qu'une montagne assez ordinaire, où achèvent de fondre quelques plaques de neige et qui envoie tranquillement vers le ciel une paisible colonne de fumée ».

mise-à-jour : 24 mai 2005
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