Vitaliano Brancati

Les plaisirs, et autres textes, traduit de l'italien par Alain Sarrabayrouse

Fayard

Paris, 2002

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Méditerranée
 parutions 2002
Les plaisirs, et autres textes / Vitaliano Brancati ; trad. de l'italien, préface et annotations par Alain Sarrabayrouse. - Paris : Fayard, 2002. - 251 p. ; 22 cm.
ISBN 2-213-61163-7

NOTE DE L'ÉDITEUR : Cet ouvrage est constitué de trois essais et sept nouvelles. Le texte qui donne son nom au recueil Les Plaisirs (1943) est une suite de considérations sur la vie, présentées sur le mode ironique et légèrement pessimiste cher à l'auteur. A partir de thèmes différents nous sont offerts des récits et des réflexions qui mêlent le rêve, quelques méditations personnelles, beaucoup d'humour et également cette nostalgie du paradis perdu : une certaine Sicile du début du siècle.

A ces Plaisirs viennent s'ajouter deux textes assez différents, mais qui dessinent deux thématiques depuis longtemps en germe : Le Petit dictionnaire bourgeois (1941), fruit de la collaboration de Brancati avec Leo Longanesi, propose une série de définitions extrêmement corrosives de mots, tels que la bourgeoisie italienne de l'époque les utilisait. C'est une sorte de dictionnaire des idées reçues en Italie dans les années quarante. Le second texte, Les Deux dictatures, est un discours prononcé par l'auteur en 1952, à Paris, lors d'un congrès international pour la liberté de la culture. L'auteur y développe une morale de la culture qui se pose comme un projet d'avenir pour les sociétés démocratiques.

Les sept autres nouvelles du recueil s'inscrivent comme autant d'illustrations des trois premiers textes.

Vitaliano Brancati, dont Sciascia a démontré la parenté avec Stendhal, est né en 1907, dans une famille bourgeoise cultivée. A Catane, il découvre l'écriture en dirigeant une revue où il publie ses propres poèmes. En 1924, il s'inscrit au parti fasciste. En 1932, il part pour Rome, où il participe activement à la vie littéraire. Après la publication de son récit Singulière Aventure de voyage, Brancati se détourne du fascisme : il sera dès lors et jusqu'à sa mort, en 1954, un adversaire acharné de tout système de pensée totalitaire.

COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • « I piaceri (parole all'orecchio) », Milano : Bompiani, 1943
  • « Ardeurs de Paolo », Paris : Robert Laffont, 1959
  • « Don Juan en Sicile », Paris : Gallimard (Du monde entier), 1968 ; Fayard, 1990 ; Librairie générale de France (Livre de poche, 9772), 1994
  • « Journal romain », Paris : Fayard, 1995
  • « La gouvernante (suivi de) Retour à la censure », Paris : Fayard, 1992
  • « Le bel Antonio », Paris : Robert Laffont, 1950, 1985, 2006 ; Union générale d'éditions (10/18, 1450), 1981
  • « Le vieux avec les bottes », Paris : Fayard, 1989 ; Flammarion (GF, 790), 1995
  • « Les années perdues », Paris : Fayard (De l'Italie), 1988 ; Librairie générale de France (Livre de poche, 6831), 1990 ; Librairie générale de France (Livre de poche, Biblio, 3311), 1999
  • « Rêve de valse (suivi de) Les Aventures de Tobaïco », Paris : Fayard, 1991 ; Flammarion (GF, 795), 1995
  • « Singulière aventure de voyage, et autres récits », Paris : Fayard, 2001
  • Alain Sarrabayrouse, « Déni des valeurs, valeur du déni dans Le Bel Antonio de Vitaliano Brancati », Grenoble : ELLUG (Littératures et cultures étrangères), 2006

mise-à-jour : 9 avril 2017

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