En arrivant en
Polynésie, Dettloff ne regarde pas avec des clins d'œil la
réalité, il ne participe pas à la
fabrique des images saint-sulpiciennes de Tahiti, mais il constate
l'usure des mémoires et des signes, il comprend que l'image
survalorisante de la
« Polynésie-paradis »
est un écran produit par la culture occidentale, une mise en
scène de l'origine inaltérée, au
même titre que l'image coloniale du « bon
sauvage ».
pp. 7-8