Evelyne Jonas

Madinina, le miroir du silence, tome I : Impulsive Angeline, tome II : Le béké de l'île aux fleurs

Éd. de l'Officine

Paris, 2004

bibliothèque insulaire

   
Martinique
parutions 2004
7ème édition du Prix du Livre Insulaire (Ouessant 2005)
ouvrage en compétition
Madinina, le miroir du silence [tome I : Impulsive Angeline ; tome II : Le béké de l'île aux fleurs] / Evelyne Jonas. - Paris : Éd. de l'Officine, 2004. - 2 vol., 291-245 p. : ill. ; 20 cm.
ISBN 2-914614-86-1 (tome I) ; 2-914614-96-9 (tome II)

NOTE DE L'ÉDITEUR : Éloignée de l'homme qu'elle a aimé et de sa famille qui ne lui ont pas pardonné le mal qu'elle leur a fait, Angeline coupe les ponts et part en Martinique (Tome I).

Enseignante, elle s'y installe pour élever seule son fils dans un logement mis à sa disposition par Pierre, le propriétaire d'une bananeraie. Avec les blessures du passé jamais refermées, l'horloge du temps entraîne sa moisson de saisons.

C'est là que son « ti mamnaille », surnommé « le béké de l'île aux fleurs » va se prendre d'amour pour cette terre, pour les habitants de l'île et surtout, pour la culture de la Poyo ou de la Grand-naine.

Entre le désir de connaître son père, dont le souvenir ombragé le dérange et la passion de deux femmes, Caroline la fille du maître de la plantation et Maëva la jolie Antillaise qui se disputent ses faveurs ... quel sera son destin sous le spectre de la magie noire ?

Avec comme toile de fond les ouvriers de la plantation qui descendent à dos d'hommes les lourds régimes de bananes, des centaines de fois par jour, le long des pentes de la Montagne Pelée, l'auteur nous fait découvrir l'univers difficile de cette culture et les charmes envoûtants de Madinina la belle.

EXTRAIT

Les coupeurs se mettaient à l'ouvrage … Armés de coutelas, chacun tranchait la canne au niveau du pied, en coupant un bâton d'un mètre environ, à la vitesse d'un métronome. Derrière eux, une lieuse ramassait et liait les pieds par dizaines. En fin de journée, un bon ouvrier avait coupé plusieurs tonnes. Ensuite, sur les terrains pentus, la récolte était acheminée à dos de mulet et, dès que la configuration le permettait, sur ces terrains très gras, à l'aide de remorques tirées par des tracteurs.

tome II, p. 150

COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • « Les échoués de l'île mystérieuse », Paris : Éd. de l'Officine (Jeunesse), 2017

mise-à-jour : 24 avril 2018
Evelyne Jonas : Madinina, le miroir du silence
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