Frantz Grava

Adieu, élus sans cœur

Trésor caraïbe [mail]

Sainte Rose (Guadeloupe), 2005

bibliothèque insulaire

   
Guadeloupe
parutions 2005
8ème édition du Prix du Livre Insulaire (Ouessant 2006)
ouvrage en compétition
Adieu, élus sans cœur / Frantz Grava. - [Sainte-Rose (Guadeloupe)] : Trésor caraïbe, 2005. - 164 p. ; 21 cm.
ISBN 2-9525041-0-5

NOTE DE L'ÉDITEUR : En 2001, Frantz Grava, directeur de l'Office du Tourisme de Sainte-Rose, se présente aux élections cantonales. Après ces élections, l'ex-maire de Sainte-Rose et ses complices ont monté un complot pour lui « couper la tête ».

Poussé à une grève de la faim, les médias d'outre-mer et des milliers de citoyens français noirs et blancs de Gwadloup, de métropole et d'outre-mer s'étaient mobilisés contre cette injustice. Mais les élus tant français que guadeloupéens, et même le président de la république, n'ont rien fait contre cette grave violation de la loi sur la liberté d'opinion et le droit du travail.

De quoi certains élus ont-ils si peur pour être à ce point sans cœur ?

INTRODUCTION

Le samedi 4 août 2001, aux environs de 9 heures du matin, une Mégane Scénic blanche s'installe sous le préau de l'Office Municipal du Tourisme de Sainte-Rose. Les passants qui assistent à cette scène sont stupéfaits, car ils connaissent cette voiture : c'est celle du directeur de cet office. Cela fait plus de 3 mois qu'ils passent devant ce bâtiment désespérément clos.

Tout le monde s'interroge pour tenter de comprendre, pourquoi l'office du tourisme inauguré en grande pompe par la municipalité en août 2000, avait été brutalement fermé le 11 avril 2001 par le maire, alors que tout un chacun se plaisait à reconnaître qu'il était devenu un moteur pour le développement touristique de Sainte-Rose.

Le directeur, tout de blanc vêtu, descend de sa voiture. L'homme est fluet par nature, mais il est encore plus maigrichon que d'habitude. Il ouvre le coffre du véhicule, on y aperçoit ce qui a tout l'air d'un couchage de fortune. Puis, il s'avance vers Momo, le vendeur de jus de canne à sucre, il lui sert la main. Il s'aventure même à laisser échapper une plaisanterie :

« Prépares-moi ton meilleur jus de canne pour plus tard. Un bon jus de canne me permettra de tenir bon cette satanée grève de la faim. »

Les mots sont lancés. Le directeur a mis à exécution sa menace de grève de la faim. Dans son édition de ce jour, le quotidien France-Antilles titre :

« Frantz Grava : jeûne pour sauver le tourisme »

Pourquoi le directeur de l'office du tourisme est-il allé jusqu'à mettre sa vie en danger ? Pourquoi, étais-je déterminé à laisser ma vie sous le préau de l'office du tourisme qui, ironie du sort, avait été construit aveec les fers de l'ancien abattoir ?

Au fil de cette histoire, vous découvrirez que Sainte-Rose a été théâtre de cette abomination, mais surtout pourquoi des élus tricolores, tant français que ceux qui se disent guadeloupéens, se sont enfermés dans un silence assourdissant.

pp. 9-10

COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • « Le cri de la Gwadloup à l'Union européenne », Paris : Publibook, 2004
  • « Naïma, papa t'aime : jamais sans mes filles », [Sainte-Rose, Guadeloupe] : Trésor caraïbe, 2006
  • « Paroles d'enfants en souffrance », [Sainte-Rose, Guadeloupe] : Trésor caraïbe, 2007
  • « Notre mère est une femme », [Sainte-Rose, Guadeloupe] : Trésor caraïbe, 2009
  • « Le président de la république », [Sainte-Rose, Guadeloupe] : Trésor caraïbe, 2013
  • « La fraude présidentielle », [Sainte-Rose, Guadeloupe] : Trésor caraïbe, 2016

mise-à-jour : 24 avril 2018
Frantz Grava : Adieu, élus sans cœur
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