Christiane Ramanantsoa et Henri Ratsimiebo

Tableaux de Madagascar, photographies de Céline Tréal et Jean-Michel Ruiz

Arthaud

Paris, 1999

bibliothèque insulaire

   
Madagascar
parutions 1999
Tableaux de Madagascar  / Christiane Ramanantsoa et Henri Ratsimiebo ; photographies de Céline Tréal et Jean-Michel Ruiz. - Paris : Arthaud, 1999. - 199 p. : ill. ; 29 cm.
ISBN 2-7003-1224-4
NOTE DE L'ÉDITEUR : Madagascar est l'une des plus grandes îles du monde, et l'une des plus étonnantes : à la variété du climat et des paysages malgaches répond la diversité et l'originalité de l'architecture. Pourtant, des rivages côtiers aux hautes terres, de la case végétale à la maison de pisé ou de torchis, les constructions traditionnelles se plient toutes aux règles transmises par la coutume à travers la figure tutélaire des devins, qui en codifient l'orientation et les dimensions. Habitat et tombeaux, vannerie et travail du bois, élevage, pêche, culture du riz et des fruits, légumes et épices … les différents aspects de la vie malgache perpétuent les traditions ancestrales.

Multiple, Madagascar l'est aussi par ses couleurs. Tantôt « Île rouge » pour l'ocre des paysages et des habitations, elle est aussi 
« Île verte », avec ses rizières en terrasses et ses arbres de toutes espèces, ou « Île bleue », baignée par l'océan Indien entre indigo et turquoise. La luxuriance de sa végétation (vanilliers, cocotiers, baobabs, flamboyants, …), la variété de sa faune endémique (lémuriens, caméléons, tortues, …), la puissance des teintes et des arômes en font une terre véritablement exotique. Le reportage photographique inédit de Jean-Michel Ruiz et Cécile Tréal nous livre les richesses d'une île aux diverses facettes.
CHRISTINE FERNIOT : Cela commence par une version idyllique, un brin Club Med avec flots bleus, palmiers et sable ocre. Mais, très vite, le ton change car si les palmiers sont toujours de rigueur, les cases sur pilotis respirent la simplicité, la pauvreté aussi. Viennent les petites maisons des rizières en argile rouge ou en brique et, déjà, nous ne sommes plus si loin de l'esprit religieux.

Les auteurs nous font glisser avec subtilité de ces paysages et de ces habitations à toutes les couleurs malgaches. Celles des marchés exotiques, de la luxuriance des arbres où pendent les noix de coco ou les bananes. Celles des bêtes, caméléons ou singes, qui vivent à deux pas des hommes. Celles des fresques et des sculptures sur les tombeaux. Si la nature est verte et riche, Madagascar a la couleur du sang car l'ocre s'impose partout, sur les maisons, les peaux et le ciel.

Le texte nous raconte l'esprit des lieux et, en parfaite adéquation, avec la volonté de ne pas faire trop chic et élégant, la photo révèle un regard qui fuit, un paysage qui émeut, avec cette impression troublante que le divin n'est jamais loin.

Lire, décembre 1999-janvier 2000
COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • Christiane Ramanantsoa, « Lamba » ill. Patou, Antananarivo : Tsipika, 2000
  • Christiane Ramanantsoa, « La forteresse de Zanahary » ill. Patou, Antananarivo : Tsipika, 1999
  • Rafolo Andrianaivoarivony, Jean-Pierre Domenichini, Henri Ratsimiebo (et al.), « La cité des mille, Antananarivo : histoire, architecture, urbanisme », Antananarivo : Cité, Tsipika, 1998

mise-à-jour : 21 mars 2018
Christiane Ramanantsoa et Henri Ratsimiebo : « Tableaux de Madagascar »
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