François Noiret

Pierre Ratsimba (1846-1919), le fondateur de l'Église catholique à Fianarantsoa (Madagascar)

Karthala - Mémoires d'églises / Ambozontany

Paris, Antananarivo, 1999

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Madagascar
parutions 1999
Pierre Ratsimba (1846-1919), le fondateur de l'Église catholique à Fianarantsoa (Madagascar) / François Noiret ; introduction par Bruno Hübsch. - Paris : Karthala ; Antananarivo : Ambozontany, 1999. - 207 p.-[8] p. de pl. : cartes ; 24 cm. - (Mémoires d'églises).
ISBN 2-86537-933-7      
NOTE DE L'ÉDITEUR : On l'ignore trop souvent, les Églises de mission n'ont pu naître sans le concours de personnalités locales, hommes et femmes d'exception qui enracinèrent la foi nouvelle dans la culture ancienne. Pierre Ratsimba est de ceux-là. Aristocrate tananarivien, il quitte sa terre natale pour introduire le premier missionnaire catholique à Fianarantsoa, à 400 km de là et y fonder une école normale. Situation complexe où les rivalités franco-anglaises et les durs conflits entre protestants et catholiques masquent mal les clivages entre le jeune état malgache et les Betsileo asservis. La colonisation bouleverse bientôt les données. Des documents d'époque, pour la plupart inédits, l'auteur tire un récit passionnant.

❙ François Noiret est né en 1948. Entré dans la Compagnie de Jésus en 1968. Élève d'Alphonse Dupront à l'EHESS et de Pierre Vérin à l'INALCO, il enseigne l'ethnologie à Fianarantsoa.
NOËL J. GUEUNIER : La carrière de François Noiret […] s'inscrit dans la tradition de ces missionnaires qui finissent par être convertis à la culture vers laquelle ils étaient d'abord partis en mission. Ses ouvrages nous entraînent dans une quête passionnée de la culture malgache moderne, qui se rétablit sur des bases en partie renouvelées, après sa confrontation à la puissante expansion de l'Europe, missionnaire puis coloniale. On sait que, dans le cas de Madagascar, c'est la mission qui s'est implantée d'abord, trois générations avant l'entreprise coloniale, et que cette dernière a dû tenir compte de la synthèse culturelle réalisée avant elle, en particulier dans le domaine linguistique : la langue malgache, dotée au cours de la période missionnaire d'une écriture et d'une orthographe, d'une presse, d'une littérature imprimée, a conservé pendant toute la période coloniale une part de cet acquis.

Cette synthèse culturelle, dans laquelle les missions ont joué un rôle déterminant, est la ligne directrice des travaux de F. Noiret.


☐ Préface au livre de François Noiret, Le mythe d'Ibonia, le grand prince (Madagascar), p. 9
COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • « Le mythe d'Ibonia, le grand prince (Madagascar) » préface de Noël J. Gueunier, Paris : Karthala, 2008
  • « Chants de lutte, chants de vie à Madagascar : les zafindraony du Pays Betsileo » (2 vol.), Paris : L'Harmattan, 1995
  • « Angano malagasy = Contes de Madagascar : Le mythe d'Ibonia » présenté par François Noiret, Antananarivo : Foi et justice, 1993

mise-à-jour : 10 novembre 2007
François Noiret : Pierre Ratsimba (1846-1919), le fondateur de l'Église catholique à Fianarantsoa
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