Un jour, j'irai à
Salazie / Viviane Dijou. - Nouméa : Tiaa Manu, 1999.
- 440 p. ; 21 cm.
ISBN 2-9514889-0-4
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NOTE DE L'ÉDITEUR : Le Pays des Origines.
« Un jour j'irai à
Salazie, je te tiendrai la main et je te dirai combien je t'aime. »
[…] Le mot Salazie avait une étrange sonorité,
la couleur du café-coulé, le parfum de la vanille,
le goût de la cardamone.
La mémoire, fil conducteur,
emprunte au témoignage, à l'anecdote, à
l'imaginaire. L'histoire de l'île des origines révèle
peu à peu l'histoire des ancêtres. D'un voyage à
l'autre, au fil du temps, Emilie par ses amitiés, ses
rencontres, s'investit peu à peu dans l'histoire du pays.
Le souvenir, en îlots, cède devant le regard qu'elle
porte sur son île. Le pays réel n'est-il qu'une
utopie, une illusion, une machination ? La réalité
est-elle saisissable, observable ? Emilie trouvera-t-elle
le chemin de Salazie ?
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EXTRAIT |
Nos aïeux ne manquaient
ni de conviction ni d'énergie ni de sens de l'à-propos.
Ils voyagèrent sur les mers du monde, traversèrent
toutes les tempêtes, survécurent aux naufrages.
Il fut donné à certains de contempler les matins
du monde sur une île vierge, à d'autres d'être
seuls sur la montagne. Ils s'endormirent tous, au soir d'une
vie bien remplie, loin de leur terre natale. Ils surent renaître
de leurs cendres. J'ai cheminé avec eux cinq siècles
durant. Mes ancêtres sont nombreux et singuliers.
[…]
L'histoire de mes aïeux
est réelle. Je n'ai pas inventé les personnages.
J'ai voulu croiser les regards, le mien, celui des autres, celui
des uns et des autres. J'ai exploré des espaces topologiques.
Le souvenir n'est pas linéaire.
J'ai voyagé dans les îles,
à la périphérie de certaines, plus intensément
dans d'autres. Dans l'histoire de la vie, la seule certitude,
c'est le temps qui passe, inexorable.
Prologue, pp. 9-11
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COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE
- « Conte pour un soir
de grand vent », Nouméa : Tiaa Manu, s.d.
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mise-à-jour : 4 octobre 2006 |
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