Dead can dance, Le
mort peut danser / Michel Chevrier. - Nouméa : L'Herbier
de feu, 2005. - 51 p. ; 23 cm.
ISBN 2-913320-19-8
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NOTE DE L'ÉDITEUR : Solitude d'un homme en quête
d'un sens éparpillé parmi les choses. Michel Chevrier
témoigne de son étonnement inquiet quand il navigue
dans le quotidien des violences vécues ou à venir.
Ici, sa parole se nourrit d'une profonde colère. Non au
sang, non « au siècle gris ». Révolte
essentielle qui ne serait, sous l'apparent cynisme et le goût
de la provocation, sous le sentiment aigu de son impuissance
et de sa totale vacuité, que l'autre nom de l'amour.
Car sourire et tendresse viennent
souvent, sous le cri, irriguer ces fragments. En lent nageur
du monde, le poète, citoyen de l'incertitude et du dérisoire,
persiste à dire que le mort peut danser. Et sa voix rauque
ravive l'appétit de vivre et le sens de la justice qui
étincellent en chaque homme.
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EXTRAIT |
Vent debout et droit au large !
Au printemps, souviens-t'en,
La vie courait les marges.
[...]
Catapulté,
L'oiseau échappe
Aux mains dentelées du papayer.
Les diamants de la dernière
averse
S'y attardent.
[...]
Deux cocotiers,
Lacis de palmes,
Lignes pures,
S'épousent.
Vents, pp. 20-21
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COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE
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mise-à-jour : 8 février 2013 |
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