J'ai vu les
cigarières et les planteurs de tabac.
J'ai
péché et mangé des langoustes sur un
petit « cayo » (îlot).
J'ai
apporté des cahiers, des crayons dans des écoles
dépourvues de tout sauf ... de
télévision !
J'ai vu des
centaines de bustes de José Marti repeints à la
chaux qui servaient de point de rencontre à des milliers de
péripatéticiennes …
Il est vrai
que les années
« Fidel » ont apporté
beaucoup au peuple, mais il y a longtemps, si longtemps !
Quant
à la destination phare des groupes touristiques, Varadero
and Cie, je ne sais pas, je n'y suis pas allée, car
c'était les Cubains que je voulais rencontrer, pas mon
voisin de pallier …
Alors Cuba
libre ? Pas si libre que ça, à part le
cocktail au rhum du même nom et le visage des gens dans la
rue !
☐
Cuba libre, pp. 44-45
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